Le nouveau chouchou du Parc Astrid : comment gérer Yari Verschaeren ?

Jusqu'à ses dix ans, Yari Verschaeren évoluait en équipes d'âge de Kruibeke, puis de Waasland-Beveren. C'est lors d'un tournoi de jeunes, après avoir rendu fou quelques jeunes d'Anderlecht, qu'il convainc son futur club, qui appelle ses parents deux jours plus tard. Pas d'hésitation pour ceux-ci...

Un contrat pro très rapidement 

Leur choix se révélera rapidement le bon : le jeune Yari séduit Neerpede et dès ses 14 ans, les discussions au sujet d'un futur contrat professionnel commencent. Il sera signé dès les 16 ans du petit phénomène. De quoi le protéger des sirènes étrangères, qui auraient rapidement pu résonner après l'un ou l'autre tournoi international. 

En juillet 2017, Verschaeren s'adresse à la presse pour la première fois, après avoir signé ce premier contrat pro. "J'espère arriver le plus vite possible en l'équipe première", lançait-il à l'époque. "C'est là que je pourrai voir si je suis bon. Mon rêve ? Jouer un jour pour le FC Barcelone". Le rêve de beaucoup de jeunes garçons...

Ne pas aller trop vite

Arriver en équipe A, en tout cas, voilà une case à cocher dans la "wishlist" : Verschaeren a profité de la politique "In youth we trust" anderlechtoise - et des balbutiements de l'ère Coucke - pour faire ses débuts professionnels. Non sans mal : lâcher ses examens ? Hors de question, ordonnent ses parents. Le jeune Yari n'a donc pas pu participer à tous les entraînements, même une fois intégré au noyau A.

Ce dimanche, Fred Rutten refusait de couvrir son jeune talent de louanges, et pour cause : on sait ce qu'il en est des joueurs portés trop vite au pinacle. Zakaria Bakkali pourra lui-même en parler à Verschaeren. L'entourage du joueur s'accorde cependant à dire que l'ailier a les pieds sur terre. Si on lui pose la question, une chose est sûre : cela ne peut jamais aller assez vite à son goût...