Anderlecht: rien ne va plus en défense

Même si Anderlecht a gagné ses trois dernières rencontres en phase régulière, les Mauves ont beaucoup encaissé. Trois buts contre Mouscron, deux contre Zulte et un contre l'Antwerp. 

Si on regarde un peu plus loin, on ne retrouve pas de clean sheet de Matz Sels depuis le 21 janvier 2018. C'était il y a plus de deux mois. Depuis, le Sporting a encaissé pas moins de 18 goals en neuf matches, soit deux goals encaissés par match. Vanhaezebrouck en est conscient de ce problème. "On concède trop d'occasions. C'est quelque chose qui revient, on doit essayer de diminuer ça. Si notre gardien joue bien ces dernières semaines, c'est que les adversaires ont des occasions et peuvent marquer des buts. Si on diminue ça, on pourra espérer gagner" a-t-il déclaré ce jeudi. 

Uros Spajic n'est plus que l'ombre de lui-même en l'absence de Kara. Le Sénégalais manque terriblement à la défense mauve. "Kara est très important dans ce groupe. C'est un défenseur qui fait peur aux autres. Il est imposant, il dirige sa défense, il parle. Et quand il n'est pas là, tout le monde le ressent."

Dendoncker, lui, n'est pas habitué à jouer à ce poste et il est toujours en phase d'adaptation. Ce qui pose évidemment problème pour une équipe sensée jouer le titre. Mais il ne faut pas jeter la pierre uniquement aux défenseurs. Si les adversaires se créent autant d'occasions, c'est à cause de toute l'équipe. 

Deschacht en sauveur ?

Le retour de Deschacht au sein du noyau A n'est pas anodin. Vanhaezebrouck a besoin d'un leader pour sa défense, quelqu'un d'expérience capable de diriger un Spajic en manque de confiance et un Dendoncker pas très à l'aise à cette position. 

D'ailleurs, lors des trois derniers matches où Anderlecht a gardé ses cages inviolées (contre Eupen, Gand, et Genk fin 2017, début 2018) Deschacht était à chaque fois aligné. Ce n'est sans doute pas un hasard. Toutefois, il n'est "pas encore prêt" pour Charleroi selon Vanhaezebrouck.

Le défenseur de 37 ans devrait donc faire son grand retour pour le Topper face au leader brugeois. Un retour qui tombe à pic, car la dernière fois qu'Anderlecht avait affronté Bruges sans Deschacht, le RSCA avait coulé au Jan Breydel (5-0).