Anderlecht, le tremplin idéal pour les attaquants ?

Lukasz Teodorczyk à Anderlecht, c'est 41 rencontres, 28 buts, 4 assists et 3100 minutes de jeu. Bref, un bilan de patron. Aleksandar Mitrovic, lors de la saison 2014-2015 avait aussi réussi à planter 28 banderilles mais en 51 matches. En 2013-2014, il en avait marqué 19. L'année dernière, c'est Stefano Okaka qui s'occupait de conclure les occasions à Anderlecht.

Le buteur serbe avait été dégoté au Partizan Belgrade pour 5 millions avant d'être revendu deux saisons plus tard pour 18 millions à Newcastle. Mitrovic a pris une nouvelle dimension à Anderlecht. Stefano Okaka aussi. Considéré comme un talent déchu dans la Botte, l'Italien avait réussi une belle saison au Sporting en plantant 17 roses, soit la plus prolifique de sa carrière.

Ensuite, le courant n'est pas passé avec le nouvel entraîneur, René Weiler, et Stefano Okaka a été mis à la porte. Mais les Mauves s'en sont plutôt bien sortis en ramassant 6 millions d'euros de son transfert à Watford un an après l'avoir acheté 3 à la Sampdoria.

Lukasz Teodorczyk, lui, était sur une voie de garage au Dynamo Kiev et Anderlecht a flairé la bonne affaire. Et le Polonais n'a pas mis longtemps à convaincre tout le monde au Sporting. Après de longues négociations, Anderlecht a finalement réussi à le convaincre de signer un contrat et a levé l'option d'achat du joueur.

S'il réalise de bons playoffs, nul doute que le Polonais quittera le Parc Astrid au prochain mercato. Mais Anderlecht va, un nouvelle fois, réussir une belle affaire puisque Herman Van Holsbeeck a assuré qu'il ne partirait pas pour "moins de 15 millions". Imaginons qu'un club débourse 20 millions. Le RSCA réussirait donc une plus value de plus de 15 millions. Après les 13 (Acheté 5, vendu 18) de Mitrovic, les 3 d'Okaka, et 15 de Teodorczyk, ça fait un beau pactole de 31 millions d'euros de plus value dans les caisses du club bruxellois depuis 2013.

Anderlecht apparait donc comme le tremplin idéal pour les attaquants en manque de confiance ou de temps de jeu. Dans une Pro League peut-être plus faible que les grands championnats européens, ces attaquants arrivent à percer, s'acclimatent au niveau européen et se montrent aux yeux des plus grands clubs européens.

Un transfert ? Pas gage de réussite

Mais Teo' devra réfléchir à deux fois avant de partir tenter l'expérience dans un autre club. Il n'a qu'à regarder ses prédécesseurs: Mitrovic a perdu sa place à Newcastle et Okaka galère à s'imposer à Watford. Mais c'est toujours difficile de refuser la Premier League, la Bundesliga et les salaires que proposent les clubs étrangers... Il semble maintenant clair que seul une blessure pourrait retenir Teodorczyk au stade Constant Vanden Stock ou peut-être, la Ligue des Champions.