Felice Mazzù loue la réaction de Charleroi : "Un rachat après Westerlo"
Photo: © photonews
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Mardi soir (20h), dans un match d’alignement comptant pour la 16e journée de Jupiler Pro League, le Sporting de Charleroi a effectué une belle opération au classement en s’imposant sur la pelouse du Royal Mouscron-Péruwelz (0-1). Felice Mazzù est un homme soulagé !
"Je dois féliciter le groupe pour cette réaction par rapport à la défaite au KVC Westerlo, il y a trois jours. Par rapport à la volonté affichée, je suis rassuré. On peut donc parler de rachat, aussi bien dans l’organisation que dans le volume de jeu ou dans les courses", a déclaré Felice Mazzù, en conférence de presse.
Le virus qui sévit au Mambourg semble toujours faire des ravages. Quelques heures avant le coup d'envoi, Parfait Mandanda et Karel Geraerts - tous deux malades - ont déclaré forfait.
"Le contexte de la préparation de la rencontre n’a pas été idéal. Mais même sans les deux maladies, je comptais bel et bien évoluer en 4-4-2. Karel devait évoluer dans l’entrejeu aux côtés d’Enes Saglik mais au final Christophe Diandy s'est révélé comme l'un des meilleurs sur la pelouse. À la fin du match, je lui ai dit : Christophe, tu es le plus beau sur le terrain."
Christophe Diandy fut le plus beau sur le terrain"
"Même à dix contre onze durant une heure, mes joueurs ont prouvé qu’ils avaient retrouvé un esprit de guerrier et de l’envie. En dépit de cette infériorité numérique, on aurait pu remporter ce match par 0-2 ou 0-3 si nous avions posé de meilleurs choix lors de nos contre-attaques", ajoute l'entraîneur du RCSC.
Le technicien carolorégien demeure les deux pieds sur terre, en dépit du joli bond effectué au classement. En effet, après 20 journées, les Zèbres pointent à la 7e place du classement, avec 27 unités.
"Cette victoire ne change rien par rapport à mon discours d’il y a trois jours : le Sporting de Charleroi demeure une petite équipe. La rencontre de samedi face au Racing Genk, ce sera encore un autre niveau. Mes joueurs devront élever leur niveau de jeu", conclut Felice Mazzù.
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