Fernando Canesin, le jaguar brésilien sorti de sa cage

Quitter son pays natal dès l'âge de 17 ans n'est facile pour personne. Mais débarquer dans un pays où la culture, la météo, la langue et les habitudes sont différentes, c'est encore plus compliqué. Une situation qu'a connu Fernando Canesin lorsqu'il a rejoint les espoirs anderlechtois en octobre 2009.

Jamais eu l'opportunité de confirmer

Après deux saison passées au sein de l'équipe réserve, le jeune brésilien a passé un cap en intégrant le noyau A bruxellois en 2011. Un cap que l'on pensait brillamment franchi quand on sait qu'il a disputé 27 rencontres et inscrit quatre buts pour sa première saison avec les professionnels anderlechtois. Sans compter ses 9 rencontres d'Europa League !

Mais c'est lors de la saison suivante que les choses vont mal tourner. C'est durant cette année là que Canesin verra son temps de jeu fortement diminué. Laissé la plupart du temps sur le banc, voire en tribunes, le natif de Ribeirão Preto n'aura disputé que neuf rencontres toutes compétitions confondues... Un triste bilan qui lui vaudra un prêt en direction de la côte belge.

Le prêt de la raison

Après une saison quasiment blanche à Anderlecht, le Brésilien va retrouver du plaisir à Ostende, tout juste promu en Division 1 belge cette saison là (2013-2014). Sous la houlette de Fred Vanderbiest, il va engranger du temps de jeu et retrouver confiance en lui en inscrivant 3 buts pour 6 assists en 24 rencontres disputées. Un ratio suffisant pour pousser les dirigeants ostendais à définitivement l'acheter.

"Initialement blessé, le milieu de terrain créatif est devenu, au fil du temps, l'un des piliers du KV Ostende", déclarait le club au moment de son transfert. Des commentaires suffisamment élogieux que pour remotiver le Brésilien qui cartonne cette saison avec déjà quatre buts inscrits (deux de plus que son total de l'année dernière) et une passe décisive délivrée après 13 matchs de championnat seulement.

Indéboulonnable à Ostende

Cette saison, Canesin est devenu une pièce maîtresse de la tactique de Vanderhaeghe. Avec des prestations de haut vol lors de ses 12 titularisations en 13 journées de JPL, le Brésilien montre à ses anciens dirigeants, mais surtout à un certain John van den Brom qui l'avait jeté à la poubelle à l'époque (2012-2013), qu'il a les ressources nécessaires pour s'imposer en Belgique. Voire plus...

Charleroi est donc prévenu avant la réception d'Ostende ce samedi. Il y a un petit ailier droit déroutant sur son flanc qui vient de planter un doublé face à Genk en début de semaine... A vos gardes donc Carolos !