Gillet : "Il n'y a pas de panique chez nous"
Photo: © SC
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Après la gifle reçue par le PSG, le capitaine anderlechtois ne baisse pas les bras.
D'habitude, le choc Anderlecht - Standard fait la une. Mais les deux équipes ne sont pas en forme pour l'instant et leur avenir européen en grand péril est plutôt mis en avant. Si le Standard peut se reposer sur son très bon début de saison, Anderlecht est moins en confiance, son coach de plus en plus distant avec notamment des critiques envers ses joueurs.
"J’ai aussi déjà été pointé du doigt, mais je ne me suis pas emballé. La situation est difficile pour le coach. Il n’est pas habitué à perdre aussi souvent. C’est frustrant pour lui de voir que la théorie n’est pas respectée", a déclaré Guillaume Gillet à la DH.
"On aurait pu faire mieux. Aussi bien au niveau des duels, de l’organisation, de l’agressivité saine… Milan est dix fois moins fort que Barcelone, mais eux, ils ont tout donné. On a même vu Kaká jouer arrière gauche. Pourtant, j’avais dit au groupe, avant le match : ‘Essayons de réaliser le miracle. On s’en souviendra toute notre vie.’"
"On ne peut pas nier les chiffres catastrophiques. À Benfica et contre le PSG, on n’a pas montré assez de qualités. Mais contre l’Olympiacos, on aurait dû gagner. Donc, je refuse de croire que le groupe n’a pas les qualités."
"On a trop de respect pour l’adversaire. La saison passée, il y avait plus de métier dans l’équipe. Le résultat : hormis dans un match, on avait toujours l’impression de boxer dans la même catégorie."
Gillet croit encore en l'avenir de son équipe sur la scène européenne. "Au PSG, la différence sera trop grande. Mais pourquoi ne pas prendre six sur six, contre Benfica et dans l’enfer de l’Olympiacos ? On n’est certainement pas plus faibles qu’eux. Je suis peut-être un grand rêveur, mais j’ai confiance en notre équipe."
Dimanche à 18h, c'est le leader du championnat belge qu'Anderlecht accueillera après celui de Ligue 1. "Pour nous, ce match est plus important que celui contre le PSG. Le Standard vient comme leader, il faut davantage le respecter que la saison passée. Maintenant, les séquelles du 0-5 ne sont pas encore effacées. Mais ce sera le cas dimanche."
"Malgré son bon parcours, le Standard n’est pas le PSG. Ils n’auront pas 70 % de possession du ballon. À nous de poser notre jeu. La pire chose à faire est de débuter le match avec la peur au ventre. Il n’y a pas de panique chez nous."
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