Les Diables ont leur premier orteil sur la plage de Copacabana

Trois points. Deux buts sur phase arrêtée. Une heure en supériorité numérique. Et puis... plus grand chose diront les esprits grincheux. 

Et effectivement, nos Diables n'ont pas vraiment convaincu au niveau du fond de jeu qui a manqué sigulièrement de vivacité et de changements de rythme. Comme si l'équipe se cherchait encore. Comme si l'équipe se cherchait un style, naviguant entre deux eaux.

Mais qu'importe finalement. Une campagne de qualification n'a rien à voir avec le partinage ou la gymnastique. Il n'y a pas de note artistique au bout de la prestation. Il n'y a que la réalité mathématique du marquoir. Et sur ce point là, notre équipe nationale a assuré.

Mise à mal par les accélérations de Gareth Bale qui a à nouveau prouvé qu'il tutoyait véritablement la classe mondiale, notre sélection a pu prendre la maitrise du match après l'exclusion de Collins à la demi-heure de jeu à la suite d'un véritable attentat sur Guillaume Gillet.

Finalement, c'est sur un coup de coin, le enième concédé par les Gallois, que Vincent Kompany libéra les Diables.

En seconde mi-temps, il n'y en eut plus que pour les Diables face à des Gallois repliés en défense et qui ne voyaient plus leur salut que dans l'une ou l'autre étourdissante accélération de Bale. Le joueur de Tottenham faillit d'ailleurs égaliser à l'heure de jeu sur un coup franc. Heureusement Thibaut Courtois sortit un arrêt de classe mondiale.

Hélas, les Belges oublièrent de se montrer véritablement dangereux. Seul Dries Mertens qui virevoltait sur son flanc gauche donnait quelque peu le tournis aux Britanniques.

En toute fin de rencontre, cependant, Romelu Lukaku se fit accrocher à l'entrée du rectangle. Jan Vertonghen ne se fit pas prier et décocha un obus dans les filets de Myhill.