Colonne Jouer sous 40°C, est-ce bien raisonnable ?
Photo: © SC
Walfoot donne la parole à ses lecteurs. Claude Gasper, membre de l'Elan Dalhem, nous donne son avis sur le fait d'avoir joué ce week-end dans des conditions difficiles.
2244 joueurs de foot amateur ont débuté un match à 15 heures (14h30 pour certains) en province de Liège ce week-end sous des températures torrides. Pire encore, avec une qualité d'air très médiocre, tournant autour des 7-8 sur l’échelle d’indice de qualité de l’air qui compte 10 niveaux. Tous les médecins s’accordent à dire que la pratique du sport dans ces conditions est à proscrire, les risques de malaises, déshydratation, d’insolation et de crise cardiaque sont accrues.
En ligue 1, le match Marseille – Sochaux a été déplacé à 17h00 au lieu de 14h00, en P4H Liégeoise Dalhem B- Rechain B s’est déroulé à 14h30, cherchez l’erreur !
N’oublions pas que le suivi médical d’un joueur amateur et d’un pro n’est pas le même et que le niveau de condition physique est fort différent.
En hiver, quand il y a deux flocons de neige ou un terrain gelé, les matchs sont remis : trop dangereux, on pourrait se faire une entorse ou se casser la clavicule. A 40°C, on risque de faire une barre, mais çà, ce n’est pas grave !
On peut légitimement se poser la question de savoir pourquoi la fédération ne postpose pas les matchs plus tard dans la soirée ou ne les déplace à une date ultérieure quand les températures et qualité d’air dépassent un seuil critique ! Et ce n’est pas les cinq pauses boissons qui vont changer quelques choses…
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