Boussu-Dour victime de la bureaucratie?
Selon Alain Battard, le manager de Boussu-Dour, le dossier de la licence de son club est en ordre. Les Borains devraient recevoir dans les prochains jours un avis positif de la Commission des Licences.
Dans une interview accordée au journal néerlandophone Het Laatste Nieuws, le manager de Boussu-Dour a expliqué que le petit couac enregistré par son club lors du contrôle de décembre de la Commission des Licences est imputable avant tout à la bureaucratie de l'Union Belge de Football, car Boussu a rentré tous les documents et attestations demandées.
Cependant, Alain Battard en a profité aussi pour rappeler les difficultés et les contraintes qui constituaient le quotidien des clubs de D2. "En D2, on est soudainement soumis à des tas d'obligations supplémentaires, déclare le dirigeant borain. Il faut tout à coup avoir 17 joueurs rémunérés sous contrat. Cela triple vos charges par rapport à la D3. Imaginez un instant : cette année votre entreprise a deux employés et puis, subitement, l'année suivante, on vous impose d'en avoir 17. Comment s'en tirer? A l'Union Belge, ils s'en tamponnent le coquillard, c'est pas leur problème. De plus, nous ne disposons pas d'une batterie de comptables professionnels, nous devons nous débrouiller avec des bénévoles. Enfin, en D2, les frais fédéraux sont deux fois plus élevés qu'en D3, alors que le nombre de supporters, lui, ne double pas".
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