Le billet de Dupk : Victoire à la Pyrrusskoff
Photo: © SC
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Un voyage comme un chemin de croix, une accolade chaleureuse entre François De Keersmaecker et Dick Advocaat et deux buts cadeaux comme deux neunoeufs à la russe. Les Diables ont gagné un match. La Belgique a perdu la face.
300.000 euros plus deux buts cadeaux. Voilà le tarif pour laver le déshonneur de l'Union Belge. En échange, un voyage qui rappellerait presque celui de Michel Strogoff, une embrassade entre Judas et le Chr...ysanthème de l'Union Belge de football et une parodie de match.
Bien sûr. On a gagné. Les Diables ont battu un grand. Certains de nos joueurs ont même été très bons. Le système Leekens tient la route mieux qu'un Tupolev. Mais en face, ils avaient un fantôme d'équipe, un Arshavin transparent comme de la vodka et plusieurs Popov qui n'aspiraient qu'à des vacances après leur fin de championnat.
Car les Russes ont manqué du plus élémentaire des respects envers la Belgique. Jouer le match à Voronezh était la provocation ultime. Une caricature de stade avec électricité et eau chaude et puis c'est tout. Pas de vestiaire. Pas de liaison satellite convenable pour une retransmission télévisée normale. Auraient-ils agi ainsi avec le Brésil, l'Allemagne, l'Angleterre ou la France? Poser la question, c'est y répondre. Notre Plat Pays s'est aplati pour faire carpette devant l'organisateur insolent et sans scrupule du Mondial 2018. Notre pays aura probablement gagné cinq ou six places au ranking de décembre de la Fifa. Il en aura perdu cinquante au classement de la dignité.
Bien sûr. On a gagné. Les Diables ont battu un grand. Certains de nos joueurs ont même été très bons. Le système Leekens tient la route mieux qu'un Tupolev. Mais en face, ils avaient un fantôme d'équipe, un Arshavin transparent comme de la vodka et plusieurs Popov qui n'aspiraient qu'à des vacances après leur fin de championnat.
Car les Russes ont manqué du plus élémentaire des respects envers la Belgique. Jouer le match à Voronezh était la provocation ultime. Une caricature de stade avec électricité et eau chaude et puis c'est tout. Pas de vestiaire. Pas de liaison satellite convenable pour une retransmission télévisée normale. Auraient-ils agi ainsi avec le Brésil, l'Allemagne, l'Angleterre ou la France? Poser la question, c'est y répondre. Notre Plat Pays s'est aplati pour faire carpette devant l'organisateur insolent et sans scrupule du Mondial 2018. Notre pays aura probablement gagné cinq ou six places au ranking de décembre de la Fifa. Il en aura perdu cinquante au classement de la dignité.
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