Avoir toute la trêve pour trancher et finalement licencier son entraîneur 48 heures avant la reprise ? "C'est la seule raison du timing"
Photo: © photonews
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Louvain s'est repris en accrochant l'Union Saint-Gilloise hier après-midi. Les joueurs devaient prendre leurs responsabilités avec le départ d'Oscar Garcia.
En taclant sévèrement ses attaquants de manière publique, Oscar Garcia avait aggravé le malaise déjà bien présent à Den Dreef. Sa direction n'a, pas plus que son noyau, goûté à ces piques répétées.
"Faire de telles déclarations, c'est interdit. Il avait en partie raison, mais cela devrait rester à l'intérieur du club, avec la possibilité d'en discuter. Mais il a soudainement jeté tout le monde sous le bus. Je lui en ai parlé" explique à Sporza le directeur sportif Gyorgy Csepregi.
Un groupe fragilisé
Pourtant, jeudi soir, Garcia était encore en poste et semblait bien parti pour diriger l'équipe contre l'Union. La décision n'est tombée que vendredi matin, à deux jours du match : "Nous avons fait un choix et nous l'avons clairement fait savoir au conseil d'administration. Mais nous avons dû attendre quelques jours pour cela. C'est la seule raison du timing".
L'équipe semblait arrivée dans une impasse, le doute grandissant a fait le reste : "Nous jouons complètement différemment si nous sommes dans les quatre derniers que si nous étions à la sixième place avec quelques points de plus. L'état d'esprit est complètement différent .L'entraîneur précédent ne s'en était pas rendu compte".
La seule solution apparue pour rectifier le tir a donc été de licencier Oscar Garcia. L'entraîneur espagnol était lui-même arriver pour provoquer un électrochoc l'an dernier, après le mauvais départ sous Marc Brys. L'équipe avait finalement évité les Playdowns en dernière minute. Saura-t-elle redresser le cap cette saison ?
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