Et si la crise d'Anderlecht était financière?

Dirk Diederich
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Et si la crise d'Anderlecht était financière?
Photo: © SC
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Certains salueront le calme affiché par la direction mauve face aux tuiles qui lui tombent sur la tête. Mais cet apparent sang-froid pourrait simplement servir de paravent à de gros soucis financiers.

La direction d’Anderlecht fait la planche sur les eaux froides des désillusions sportives qui s’enchainent à une vitesse frénétique. Elle ne bronche pas. Fait mine de ne pas céder à la panique. Appelle au calme et à la patience. Ariel Jacobs reste donc en place. Et les promesses de corriger le tir au prochain mercato restent étonnamment  vagues.

 

Déjà particulièrement discret lors du mercato estival (De Bruyne et Shikabala ont rapidement été considérés comme inabordables), le club avait espéré pouvoir monnayer le départ de Jan Polak. En vain. Si Jelle Van Damme a pu être vendu, l’élimination précoce en Champion’s League a déjà avalé toute la plus-value réalisée.

 

Car ce n’est un secret pour personne, les finances du club phare de la Jupiler League sont dans le rouge (un comble !). En 2008, le Sporting avait connu un déficit d’exploitation de 3,8 millions d’euros. En 2009, un nouveau trou de 5,5 millions. Avec le chantier de Neerpede et le futur chantier de la rénovation du stade, la marge de manoeuvre d’Anderlecht est donc plus qu’étroite. Certains observateurs parlent même d’une prochaine vague de ventes (Boussoufa, Lukaku, Kouyate ?) pour équilibrer un budget qui tousse de plus en plus.

 

 

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