Espagne : le Barça impressionne et distance ses rivaux

Barcelone a écrasé ce dimanche soir le Real Saragosse six buts à un, grâce à un hat-trick du malien Seydou Keita assorti d'un doublé de Zlatan Ibrahimovic (photo), auteur d'une prestation cinq étoiles. Messi a également inscrit un superbe goal, atténuant les critiques dont il fait l'objet depuis quelques semaines en raison de ses mauvaises performances. Les catalans profitent du double partage du Real Madrid et de Séville pour se détacher au classement.

Les madrilènes n'ont pu faire mieux qu'un mièvre nul blanc samedi sur le terrain du Sporting Gijón, dans une ambiance endiablée, comme lors de chaque match du club asturien à domicile. Privé de la quasi-totalité de son arsenal offensif suite aux blessures de Cristiano Ronaldo, Ruud Van Nistelrooy, Gonzalo Higuaín et Karim Benzema, le Real a développé un jeu stéréotypé et inefficace. Raúl était le seul attaquant aligné. L'absence de Cristiano Ronaldo s'est fortement ressentie sur les flancs.

Dans le même temps, Séville et l'Espanyol de Barcelone se sont aussi séparés sur un nul vierge à la suite d'une rencontre autrement plus passionnante, dans laquelle il n'a manqué que les buts. Le match fut un festival offensif permanent entre deux équipes luttant pour conquérir les trois points. Le gardien camerounais Carlos Kameni a effectué quelques arrêts spectaculaires qui ont permis de préserver les filets inviolés du côté visiteur, malgré l'exclusion en défense de l'ex-anderlechtois Nicolás Pareja.

Au classement, Barcelone possède désormais trois points d'avance sur le Real et le double sur le club andalou. Le quatuor de tête est complété par Valence, facile vainqueur à Almería (0-3) grâce à des buts de ses internationaux Mata, Villa et Pablo Hernández.

Plus bas dans le classement, l'Atletico continue de s'enfoncer dans la crise. Le club de la capitale, étrillé mercredi à Chelsea, a été tenu en échec à domicile par Majorque, sous les yeux de son nouvel entraîneur Quique Sánchez Flores, qui entrera en fonction ce lundi. Diego Forlán avait ouvert la marque sur penalty, son deuxième de la soirée, mais l'équipe baléare égalisa dans les arrêts de jeu, alors qu'elle jouait à neuf contre onze. Ce match a été marqué par les protestations virulentes des supporters locaux à l'égard du président Miguel Ángel Gil Marín, considéré comme le principal responsable des déboires du club.