Un ancien trublion du Standard fait parler de lui en France : "Quand on se fait insulter, on ne peut pas répondre"
Photo: © photonews
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Aron Donnum est aujourd'hui actif à Toulouse. Il y a gardé son caractère volcanique.
D'abord chahuté pour sa nonchalance puis adopté pour ses chevauchées qui électrisaient Sclessin avant d'être vendu à Toulouse alors qu'il avait hérité du brassard, Aron Donnum n'a laissé personne indifférent au Standard.
Les 4,5 millions récoltés dans l'opération ont été une bouée de sauvetage pour les finances du club, Toulouse ne semble pas non plus regretter l'investissement : Donnum s'y est rapidement imposé comme titulaire.
Mais l'international norvégien ne se distingue pas toujours que d'un point de vue sportif. Au cours d'une rencontre agitée de Coupe de France face aux Hauts Lyonnais (Nationale 3), l'ancien du Standard a porté la main derrière ses oreilles pour chambrer le public local après les insultes venues des tribunes. Une réponse encore assez gentille mais qui a tout de même fait parler chez nos voisins.
Donnum ne se laissera jamais faire
"Pourquoi j'ai fait ça ? Et pourquoi pas ? On a joué sur le pire terrain que j'ai vu de toute ma carrière, face à une équipe qui a mis beaucoup d'agressivité. Ils ont joué avec beaucoup de dureté, ce n'était pas propre, on ne se sentait pas en sécurité, et les supporters nous ont hué et traité de tous les noms pendant tout le match, comme d'habitude, mais dans ce petit stade, on les entendait plus que dans les grands stades" explique-t-il à France Bleu.
Aron Donnum trouve que cela va trop loin : "Les supporters peuvent dire ce qu'ils veulent, c'est devenu normal d'insulter les joueurs, on reçoit énormément de choses négatives, et on ne peut rien dire. On le voit bien, dès que j'ai célébré, ça a été souligné, on me l'a reproché. Je trouve ça très étrange au fond, on ne peut jamais s'exprimer, et pourtant dans ce cas-là je n'ai même pas dit un mot. Quand on se fait insulter, on ne peut pas répondre, même si on en a envie, c'est la règle. Alors j'ai au moins voulu célébrer à ma façon".
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