Messieurs, il faut gagner : une victoire ouvre (peut-être) une voie royale aux Diables Rouges

Messieurs, il faut gagner : une victoire ouvre (peut-être) une voie royale aux Diables Rouges

Ce mercredi, la Belgique est face à son destin. Après des débuts hésitants, une victoire contre l'Ukraine propulserait les Diables en 8e de finale et, peut-être, dans une partie de tableau presque miraculeuse.

Et dire que si nous avions battu la Slovaquie, il ne faudrait presque plus calculer, déjà. Mais les faits sont là :  un point ce mercredi et les Diables sont tout de même qualifiés, quitte à l'être à la faveur d'une place de meilleur 3e qui serait assurée. 

Mais surtout, une victoire et les chances de première place sont assez grandes. Seule une victoire de la Slovaquie, qui nous devancerait à la faveur de sa victoire contre nous, nous placerait deuxièmes du groupe E. Et la différence est énorme. Colossale, même.

Une deuxième place, et c'est un rival devenu némésis qui nous attendrait : la France. Une France malade, presque moribonde, absolument pas convaincante dans ces poules - mais qui se réveille toujours en matchs à élimination directe. Après 2018 et la Nations League en 2021, le traumatisme d'une troisième élimination par les Bleus serait terrible.

Battre l'Ukraine pour éviter un tableau d'enfer

Mais surtout, même si la France ne s'avère plus l'adversaire formidable de ces dernières années (et nous n'y croyons pas), le tableau "de gauche" ressemble fort à une allée de snipers. Le Portugal de Roberto Martinez nous attendrait potentiellement en quarts, tandis que l'Allemagne et l'Espagne se croiseraient avant les demi-finales. Tous les "gros" du même côté ! 

Au contraire, la première place du groupe E ouvre la porte à tous les rêves. Il y a de fortes chances (plus de 80%) que l'adversaire des Diables soit alors la Slovénie, pour une première confrontation historique entre nos nations. Et en quarts si cet écueil à notre portée est passé ? Le vainqueur de Turquie-Autriche.

Ca vous rappelle quelque chose ? Évidemment : en 2016 aussi, la Belgique avait un tableau très favorable devant elle. La Hongrie n'avait pas fait le poids en 8e, et le Pays de Galles devait subir le même sort en quarts. On connaît la suite. Autant dire qu'il faudra rester humble et méfiant. Mais qui préfère affronter la France, le Portugal et l'Allemagne (par exemple) pour atteindre la finale ?

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