Analyse Les supporters du Standard en rigolent bien : comment Ronny Deila s'est mis dans les problèmes dès le début au Club Bruges

Si Ronny Deila a été arraché au Standard, c'est pour raviver la flamme au sein du Club de Bruges. Comme en bord de Meuse. Après la résignation parfois affichée par Scott Parker la saison passée, le conseil d'administration a jugé qu'un coup de tonnerre était nécessaire. Le problème est que Deila ne s'est jamais vraiment présenté de cette manière au Club.

Le long de la touche, il n'apparait pas comme ce motivateur inflexible qu'il était à Liège, convaincu que le vent pouvait tourner à tout moment ou que son équipe pouvait faire la différence par son enthousiasme. 

Les dilemmes de Deila

Les joueurs le soutiennent toujours, ce qui est à souligner vu les circonstances. Il a donc dû mériter leur confiance. Mais... nous sommes maintenant mi-mars et il n'y a toujours pas d'équipe de base à Bruges. C'est là le plus gros problème.

Le Club a obtenu la plupart de ses succès ces dernières années avec une équipe stable, des certitudes à chaque poste, où seuls quelques ajustements étaient opérés de temps à autres. Cette saison, seule la défense - faute d'options de remplacement - est épargnée par la rotation. Et Hans Vanaken. 

A ses côtés, les incertitudes sont toujours aussi nombreuses. Nielsen ou Vetlesen? Zinckernagel ou Nusa? Ou même Michal Skoras, sorti des oubliettes ces dernières semaines ? Doit-il y avoir une place pour Ferran Jutgla dans le onze de base ? Cela change chaque semaine.

Savent-ils vraiment quoi faire?

Mais Deila n'est pas le seul responsable de la situation. L'effectif n'est pas assez équilibré. Trop de milieux de terrain, pas assez de défenseurs. En attaque aussi, un renfort plus expérimenté aurait pu soutenir Igor Thiago et Jutgla dans leurs moments creux.

Mais Deila a eu huit mois pour améliorer la situation avec ce qu'il a à sa disposition. Les buts en fin de match ne sont plus un accident depuis longtemps. Soit le Club recule de manière imprudente, soit c'est le résultat de choix tactiques de l'entraîneur.

Maxim De Cuyper était partout sur le terrain en fin de match à Molde. Il n'est pas si surprenant que le but décisif soit arrivé dans son dos. Le Club est-il suffisamment entraîné pour ces situations et tout le monde sait-il ce qu'il faut faire ? Le genre de question qui fait mauvais genre à l'approche des Playoffs.