Edito Domenico Tedesco, année 2 : les choses sérieuses commencent pour le sélectionneur des Diables Rouges
Domenico Tedesco a entamé sa seconde année à la tête des Diables Rouges. La première a été couronnée de succès sur le terrain, mouvementée en dehors.
Quand vous êtes cité dans la même phrase que Raymond Goethals, c'est que vous faites les choses bien. Récemment, Domenico Tedesco fêtait son premier "anniversaire" en tant que sélectionneur des Diables Rouges : un an. Une année calendaire lors de laquelle il n'a pas perdu un match - 7 victoires, 2 nuls. Un chiffre qui n'est pas anodin puisque le dernier à y parvenir était Raymond la Science, il y a plus de 50 ans.
Tedesco, année 2 : la confirmation. Voilà le sous-titre du film qui commence cette année. À l'occasion du tirage de la Nations League, le sélectionneur a donné sa première interview de 2024, et il a paru apaisé. Plus détendu que lors de ses dernières apparitions. Et pour cause. Si, sur les terrains, tout s'est très bien passé dans l'ensemble, Domenico "l'Allemand" a eu droit à sa part de remous en-dehors des 90 minutes du temps règlementaire.
L'affaire Courtois ? Du passé
Il a bien sûr dû, une énième fois, répondre à des questions concernant Thibaut Courtois... et cette fois, a été très clair. Plus question de "jouer au ping-pong", selon ses mots. Il ne répondra pas aux provocations du portier du Real Madrid, qui s'est mis lui-même au ban du football belge et a de toute façon annoncé son forfait pour l'Euro 2024. Il y a fort à parier que même si Courtois, comme la presse espagnole le pressent, rejoue dès avril, Tedesco ne clignera même pas des yeux. On peut commencer à parler de Thibaut comme d'un ex-Diable Rouge, sauf si....
Sauf si le reste de l'année ne se passe pas comme prévu pour Domenico Tedesco. Car cette année 2 pourrait aussi être sous-titrée : "Les choses sérieuses commencent". Les qualifications ? Personne ne croyait un instant que les Diables s'y troueraient. Mais en 2024, cette génération "post-dorée" va disputer son premier grand tournoi. Un énorme test, lors duquel il ne faudra pas se louper. Tedesco a annoncé la couleur : en mars, il sera déjà en mode tournoi, pas question d'expérimenter. Certains en seront pour leurs frais.
Et si l'Euro 2024 est une réussite (ça ne veut pas dire "est gagné"), d'autres tests arriveront : deux matchs très, très spéciaux pour le public belge, contre la France et l'Italie. Ce dernier adversaire est également très spécial pour le sélectionneur. Si l'Euro laisse des doutes, ces 4 matchs seront l'occasion de les lever... ou de finir l'année 2 avec une cote en berne. Au travail, herr Tedesco !
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