Mazzù time... to go ? "S'il y a une décision à prendre..."
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Felice Mazzù était ému après la défaite face à Bruges. Est-il encore l'homme de la situation ? Il s'en soucie peu, officiellement.
La colère des supporters de Charleroi n'était pas dirigée contre lui. On doute même qu'elle le soit un jour, tant Felice Mazzù a développé une relation particulière avec ce public conscient que le coach des Zèbres travaille avec un noyau trop court. "On ne peut que s'excuser auprès de ce public pour la prestation de ce soir, mais aussi leur demander de rester avec nous, car on aura besoin d'eux", résumait Mazzù après la rencontre au micro d'Eleven Sports.
À part un bref "bougez vos c...." assez classique de ce genre de matchs, le Mambourg n'a en effet pas été sévère envers ses joueurs, par rapport à ce qu'a subi Mehdi Bayat (lire ici). Parce que dans le jeu, Charleroi n'a pas été ridicule. "Je n'ai rien à reprocher à mes joueurs quand on a eu le ballon. Malheureusement, sans ballon, c'était autre chose. Nous avons été percés bien trop facilement par leurs courses, et nos courses à nous n'ont pas eu assez d'intensité".
Résultat : dès que Skov Olsen ou Nielsen accéléraient, cela allait trop vite. Cette saison, Charleroi ne joue pas dans la même cour que le Club de Bruges. "Ils joueront les premiers rôles jusqu'au bout cette saison", estime Mazzù. "Nous sommes battus par plus fort ce soir. Mais cela manquait d'agressivité, nous étions trop gentils au contact". Pas question donc d'être dans la critique à l'excès : "Dans ces moments, il faut rester positif et penser à l'avenir. L'avenir, ce sont ces deux matchs cruciaux".
Mais l'avenir, s'écrira-t-il avec Felice Mazzù ? Sauf grosse surprise, oui. On imagine mal Mehdi Bayat se séparer de son fidèle entraîneur, qui fait aussi office de rempart contre la colère des tribunes. Avec un autre coach à la barre, les ultras seraient moins patients. "Je ne me préoccupe pas de ça, j'avance avec beaucoup d'espoir et d'envie. Tant que les joueurs montrent de l'envie aussi, c'est qu'ils sont derrière moi", juge le coach carolo. "Il faut leur poser la question".
Et sa relation avec Mehdi Bayat ? Elle reste positive, assure-t-il. "Il y a toujours le même respect entre nous. Et s'il faut prendre une décision en vue de l'avenir, Mehdi me le dira avec beaucoup de respect. Et j'en aurai pour lui", conclut Felice Mazzù avec un masque de détermination. Les matchs contre Courtrai et Eupen seront probablement les derniers tests...
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