Deux cadors et six prétendants, une C1 plus ouverte que jamais?

Deux cadors et six prétendants, une C1 plus ouverte que jamais?
Photo: © photonews

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Près de six mois après le coup d'envoi des huitièmes de finale aller, la Ligue des Champions entre, enfin, dans sa dernière ligne droite, ce mercredi. Une édition 2019-2020 qui ne ressemblera à aucune autre et qui pourrait très bien sacré un nouvel invité au festin des rois d'Europe.

Sur les huit derniers clubs encore en lice pour soulever la Coupe aux Grandes Oreilles, ce mercredi, seuls deux ont, en effet, déjà inscrit leur nom au palmarès de la Ligue des Champions : le Barça et le Bayern. Les six autres prétendants peuvent rêver d’une grande première. Tour d’horizon des forces en présence.

Le Bayern: expérience et confiance

Champion d’Allemagne haut-la-main, vainqueur de la Coupe, le Bayern a terminé la saison en trombe et arrive en confiance pour tenter de s’offrir le triplé. Et la longue trêve imposée aux Bavarois n’a pas changé la donne: ils ont démontré contre Chelsea qu’ils avaient toutes les cartes en main pour atteindre leur but. Avec sa série de 12 victoires consécutives depuis la reprise, le Bayern semble même s’avancer comme le grand favoris de ce final 8. Pour aller chercher un sixième sacre en C1 après sept ans d’attente?

Les doutes du Barça 

Mais le Bayern n’aura pas de temps à perdre. Car c’est un gros morceau qui se profilera d’entrée sur la route des champions d’Allemagne. Privés de titre en Liga et rapidement sortis en Coupe du Roi, Messi and co n’ont plus que la Ligue des Champions à se mettre sous la dent. Mais contre les Bavarois, les Blaugrana, minés par une fin de saison difficile en championnat, ne partiront pas avec les faveurs des pronostics. Mais ils savent comment déjouer les pronostics et on aurait tort de sous-estimer une équipe qui a remporté la Ligue des Champions à quatre reprises au cours des 16 dernières années...

Enfin l’heure pour City ou le PSG?

Difficile de ne pas comparer les situations européennes de Manchester City et du PSG. Les deux clubs, et leurs riches propriétaires, ont investi pour aller chercher le Graal, mais la réussite sur les compétitions continentales n’est toujours pas là. Reversé dans la moitié de tableau la plus abordable (sur papier) et opposé ce mercredi à l’adversaire le plus inexpérimenté de ce final 8, le PSG a toutes les armes pour enfin atteindre le dernier carré. Et plus si affinité?

Le dernier carré, Manchester City l’a connu, c’était en 2015, mais depuis les Sky Blues ont toujours buté avant les demies (trois quarts, un huitième). Contre Lyon, pourtant, les Cityzens n’auront pas le droit à l’erreur. Avant un éventuel choc qui pourrait faire office de finale avant la lettre contre le vainqueur du duel entre le Barça et le Bayern...

L’Atletico est toujours là

L’Atletico a beau s’être effacé derrière le duo Barça-Real en Liga, les hommes de Diego Simeone sont toujours efficaces quand il s’agit de montrer les griffes en Ligue des Champions. Finalistes en 2014 et 2017, les Colchoneros se sont payé le champion en titre, Liverpool, pour s’offrir le droit de disputer les quarts de finale et, par la force des choses, ce final 8. Et avec trois équipes qui n’ont jamais disputé la moindre demie en C1 dans sa partie de tableau, l’Atletico de Yannick Carrasco a toutes les raisons de rêver d'une troisième finale en six ans.

Les novices

Le point commun entre Leipzig et l’Atalanta? Ces deux clubs impressionnent au fil des ans dans leurs compétitions nationales, mais ils disputeront leur tout premier quart de finale de Ligue des Champions cette semaine. Et pourtant, il faudra se les farcir.

En scalpant Tottenham en huitième et en s’incrustant sur le podium de Bundesliga pour la deuxième année consécutive, le RB Leipzig a démontré qu’il avait les reins solides. Mais la séduisante équipe de Julian Nagelsmann partira avec un inconvénient majeur: l’absence de son (ex) meilleur buteur, Timo Werner, parti à Chelsea.

Et l’Atalanta? La meilleure attaque d’Italie et son football pétillant ont séduit cette saison. En Serie A, mais aussi en Ligue des Champions, compétition que les Bergamasques ont découvert cette saison. Suffisant pour contrecarrer les ambitions parisiennes et créer la surprise? Réponse ce mercredi.

La surprise du chef

Seulement septième du championnat avant l’interruption, l’Olympique Lyonnais est passé à côté de sa saison. Et pourtant, les Gones ont été capables de forcer la porte des quarts de finale en s’offrant la Juventus de Turin. Manchester City , en quart de finale, ce sera un sacré pour l’équipe de Rudi Garcia, mais Jason Denayer et ses partenaires n’auront rien à perdre. Un statut qui pourrait tout à fait leur convenir...

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