Interview Entretien avec Roland Lamah : "Jouer en Belgique ? Si un projet me tente ..."
Suis Walfoot dès à présent sur Instagram!
Walfoot s'est entretenu avec Roland Lamah, cinq fois Diable Rouge, passé par Swansea City, Osasuna, Le Mans et formé à Anderlecht. Aujourd'hui sans club après la fin de son bail au FC Cincinnati, il a notamment évoqué un retour en Belgique ...
Bonjour Roland. On va d'abord évoquer ta situation actuelle : sauf si cela a changé depuis, tu es bien libre en ce moment ?
Je suis toujours joueur de football, jusqu'à preuve du contraire (rires). J'ai des pistes mais pas d'offres concrètes, mes agents s'occupent de ça. Je suis ouvert à toutes les pistes, aux USA ou ailleurs, je n'ai pas de préférence ... À l'époque de mon passage de Dallas à Cincinnati, j'avais préféré rester ici pour la scolarité de mes enfants. Cette fois, c'est différent, ma famille pourrait me rejoindre au terme de l'année scolaire.
Est-ce qu'une part de toi n'a pas envie de jouer en Belgique, devant un public qui te connaît peu ?
(Il rit) Tout le monde me demande ça ... Je n'ai pas d'esprit de revanche, si je ne devais pas jouer en Belgique, c'est que c'était le destin. J'ai mené ma barque, j'ai gagné des titres ailleurs qu'en Belgique. Je ne me considérais pas comme le plus doué de ma génération et j'ai quand même réussi à faire une belle carrière. C'est pas mal. Après, si on me propose un projet qui m'intéresse en Belgique, pourquoi pas ! Mais sinon, pas de problème, pas de problème ... Les gens savent que je suis Belge, vous savez que je suis Belge (rires). Que le public me connaisse "peu", si c'est le cas, ce dont je doute ... Je ne me préoccupe pas trop du public.
Revenons sur cette période américaine. Pour certains, le rêve américain, c'est Los Angeles, New-York ... toi, tu as joué à Dallas et Cincinatti. C'est original ...
C'est une belle expérience ! C'est vrai que quand on pense aux États-Unis, on pense Los Angeles, tout ça ... J'ai opté pour Dallas et c'est une expérience fort différente. Footballistiquement, on était vraiment bien, j'ai passé deux belles années là-bas avec un groupe assez fort. Cincinnati, c'était différent et plus compliqué. C'est une période durant laquelle tu te remets en question, quand tu es un peu plus dans le dur ...
Le niveau de la MLS a-t-il progressé depuis ton arrivée ?
Oui, certainement. Surtout au niveau de l'intérêt du public. Quand je suis arrivé ici, les gens ne suivaient pas énormément le championnat ... Maintenant, c'est autre chose. Il y a des stars qui viennent chaque année, c'est de plus en plus suivi. Je pense que le football a le potentiel pour être aussi suivi que le basket, à terme ... Les stades des grands clubs commencent à se remplir.
Le public américain adore venir au stade en famille, même s'il ne comprend pas toujours tout !
C'est le cas aussi dans des clubs plus modestes comme Dallas et Cincinnati ?
Pas à Dallas, non. Il y a de vraies infrastructures, près de 15 terrains d'entraînement, mais les matchs ne sont pas très suivis. Je dirais 5000 de moyenne, sauf quand Zlatan venait (sourire). Cincinnati, c'est complètement différent : ils n'ont pas encore de stade, c'est un club récent qui joue dans le stade universitaire ... Et c'était soldout à chaque match, même quand on était derniers (rires). Je ne sais pas pourquoi. Les Américains aiment venir en famille au stade, même s'ils ne comprennent pas toujours les règles, ils crient pour n'importe quoi, mais c'est sympa.
Suite de notre entretien avec Roland Lamah ce week-end !
Inscrivez-vous maintenant à la newsletter de Walfoot