Carcela n'est pas revenu pour repartir : "J'avais un accord depuis quasi un mois avec le Standard"
Après Pocognoli et Mpoku l'été dernier, c'est un autre ancien chouchou du public liégeois qui a signé son retour. Et ça ne devrait pas être pour six mois...
A quelques minutes près, Mehdi Carcela n'aurait pas pu rejoindre le Standard le 31 janvier. "Quand il ne restait plus que 20 minutes, je dois avouer que j'ai commencé à stresser", racontre l'ailier rouche. "C'était spécial, ça se passait pendant le match contre Bruges, sans pouvoir voir le match car il n'y avait pas de TV. Mais en entendant les supporters, on savait dire quand les buts tombaient."
Comme il appartenait encore à Grenade, qui l'avait prêté à l'Olympiakos, les négociations ont duré. "C'était un transfert difficile. Avec le Standard, c'était par contre très simple. On avait un accord depuis quasi un mois. J'avais rencontré Olivier Renard en Grèce et on s'était déjà mis d'accord", nous apprend-il.
"Si j'avais pu venir le 1er janvier, ça aurait été bien, mais ce n'était pas évident avec Grenade et l'Olympiakos. Le plus important est qu'aujourd'hui, je suis présent au Standard. Bruno Venanzi a vraiment bien travaillé pour cela."
Pas encore tout à fait prêt physiquement, Mehdi Carcela a déjà signé un premier assist à Lokeren. "J'aurais préféré marquer sur ma première touche. Je me sens actuellement à 60, 70% des mes capacités physiques. Je ne suis pas encore prêt à commencer un match, mais dans une semaine ça devrait aller."
Je suis revenu pour être chez moi
Prêté six mois avec option d'achat, le produit de l'Académie est-il bien revenu pour rester, après quelques expériences mitigées à l'étranger? "On ne sait jamais ce que l’avenir footballistique nous réserve. Dans ma tête, je compte rester le plus longtemps possible. Je ne suis pas revenu pour repartir, ni pour me refaire une santé. Je suis revenu pour être chez moi."
Celui qui fêtera ses 29 ans l'été prochain a désormais acquis une grande maturité. Mais le nouveau n°10 ne se sent pas changé pour autant. "J'ai plus de tampons sur mon passeport. Pour le reste, je n'ai pas changé", rigolait-il, en guise de conclusion.
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