Besnik Hasi bientôt à la relance en Jupiler League?
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Besnik Hasi ne sera pas le nouvel entraîneur de Lokeren. L'ancien coach d'Anderlecht est toutefois toujours libre et a été vu aux côtés de son agent en Belgique. Pour bientôt s'y relancer?
Besnik Hasi est dans le dur. Alors qu'on lui promettait une belle carrière d'entraîneur, il reste sur un échec - surtout au niveau de la forme - à Anderlecht et une expérience désastreuse au Legia Varsovie. Généralement, ce genre de mésaventure signifie une tentative rapide de rebondir... un échelon plus bas.
La magie de Mogi?
Récemment, Hasi a été aperçu à Charleroi aux côtés de son agent, Mogi Bayat. Les rumeurs ont immédiatement été bon train, surtout après le limogeage de Georges Leekens du côté de Lokeren. Raté: le nouvel entraîneur des Waeslandiens est Runar Kristinsson, ancien de la maison.
Mais Mogi Bayat peut, il faut bien l'écrire, réaliser des miracles et placer ses clients à peu près où il veut. Autrement dit: au moindre licenciement d'entraîneur en Belgique, le nom de Hasi ressortira. Reste une certitude: le crédit de l'Albanais est entamé. Le voir retrouver de l'emploi au top est peu envisageable... et lui serait probablement peu profitable.
Entraîner sans pression
Besnik Hasi n'a en effet pour le moment rien connu d'autre que la pression dans sa jeune carrière d'entraîneur. La pression et l'obligation de résultats. Du côté d'Anderlecht, le titre est toujours un minimum; pire encore, il se doit (devrait) d'être conquis avec la manière. C'est ce qui a fini par plomber Hasi, incapable d'apposer sa griffe aux Mauves.
Lutter contre la relégation est une forme de pression bien particulière, mais ne s'accompagne d'aucune "note esthétique"
Et ceux qui pensaient qu'Hasi allait se relancer calmement à Varsovie connaissent probablement mal les supporters du Legia, totalement explosifs et peu connus pour leur patience. Avec, également, obligation de résultats, standing du champion en titre (et 11 fois champion de Pologne) oblige.
Hasi a, par deux fois, entraîné un club jouant le sommet du classement. Si lutter contre la relégation est une forme de pression toute particulière, elle ne s'accompagne d'aucune "note esthétique". Certes, un échec à Mouscron, Waasland ou Westerlo ruinerait probablement le crédit de Besnik Hasi une fois pour toutes. Mais aura-t-il l'embarras du choix?
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