Cristian Benavente a-t-il relancé la machine?
Photo: © photonews
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Cristian Benavente était arrivé à Charleroi dans la peau du successeur de Neeskens Kebano. Cette saison, le Péruvien galère, mais il a inscrit un doublé hier face à Bocholt. De quoi le relancer?
Sur papier, Cristian Benavente semblait être un sacré coup de la part de Charleroi. Jeune espoir du football péruvien, celui qu'on surnomme "El Chaval" (l'enfant) au pays a été formé au Real Madrid, où il a joué pendant deux saisons avec la Castilla. Après le départ de Neeskens Kebano, le profil de Benavente était idéal - vif, technique, avec énormément de football dans les pieds.
Des difficultés d'abord physiques?
Benavente, en débarquant, avait fait forte impression et inscrit deux buts capitaux. Depuis? Plus grand chose. Et en ce début de saison, le Péruvien a même perdu sa place dans l'équipe, devant se contenter de sporadiques montées au jeu peu mémorables. La faute, notamment, à de petits pépins physiques. Particulièrement technique (on le surnomme un peu pompeusement "le Ronaldinho péruvien"), Benavente doit clairement passer un palier sur le plan du rythme. Sa première préparation complète avec Charleroi l'a visiblement fatigué.
Qui plus est, Felice Mazzu a, depuis le départ de Perbet et Ndongala, changé sensiblement le style de jeu de Charleroi, peut-être un peu plus tactique et moins libre sur le plan offensif. Si les résultats sont là, il n'y a plus vraiment place pour un électron libre comme le Péruvien. Du moins jusqu'à hier.
Car, titularisé en Coupe, El Chaval a montré un tout autre visage que depuis le début de saison. Rapide, technique, provocateur et efficace - et l'efficacité manque parfois aux Carolos, même si l'infortuné Fall a enfin brisé le signe indien hier, il a particulièrement bien saisi sa chance. Nul doute que Felice Mazzu, qui sait comment gérer un noyau, voudra revoir sa pépite face à une autre opposition. Et nul doute aussi que Benavente a les qualités pour s'imposer en Belgique. Au Pérou, où ses prestations sont scrutées, on y croit dur comme fer...
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