Carrasco réagit aux critiques de certains médias : "Je ne suis pas assez habitué à l'équipe"
Photo: © photonews
Buteur contre la Hongrie, l'ailier de l'Atlético Madrid ne s'attendait pas à être remis en question sur la qualité de ses premiers matches en conférence de presse. Il a tenté de s'expliquer face à l'assemblée.
"Il ne peut pas faire basculer un match en un geste, en une accélération. Il a été en perdition totale", pouvait-on lire après sa première titularisation à l'Euro 2016. Sévère pour un joueur qui brillait en finale de la Ligue des Champions moins d'un mois plus tôt. Surtout qu'on sait qu'il revient de blessure.
Oui, Carrasco n'a pas apporté ce qu'on espèrait de lui contre l'Irlande, mais faut-il pour autant être si négatif pour un joueur qui a le potentiel pour bien aider notre équipe nationale? Il se défendait : "Je dois encore m'habituer à l'équipe, j'ai disputé peu de matches avec le groupe", débutait-il.
Vous ne savez pas ce que le coach me demande
"Je joue côté droit de plus, alors que je suis habitué au flanc gauche. Ça semble insignifiant mais ça ne l'est pas. On peut me critiquer sur l'aspect offensif, sur le fait que je n'ai pas été assez percutant, assez dangereux. Mais il faut regarder mon travail défensif. Les journalistes ne savent pas ce que le coach me demande."
"Le problème c'est qu'on attend de moi que je joue comme en finale de la Ligue des Champions. Mais je ne suis pas une machine. C'est normal qu'il y ait des attentes, mais pas de là à rabaisser le joueur. Je suis humain. La presse pourrait pousser l'équipe vers le haut au lieu de souligner chaque point négatif."
Yannick Carrasco, 22 ans, devra apprendre à vivre avec les critiques, surtout que la presse belge n'est pas l'une des pires à ce sujet. Mais il est tout de même compréhensible qu'il s'offusque de certains commentaires quand ceux-ci sont exagérés.
La presse n'est pas là pour faire ami-ami avec les joueurs, elle a la liberté de dire ce qu'elle veut, mais n'est-il pas logique qu'un footballeur à peine adulte n'ait plus envie de nous répondre avec le sourire? On va plutôt se ranger de son côté.
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