Selon l'entraineur des U17 "les jeunes ont trop vite l'étiquette de future star "

"Pour devenir champion du monde, il faut une bonne équipe" déclare Browaeys. "Mais je ne saurais pas dire quel joueur va percer. Impossible ! C'est surtout les joueurs eux-mêmes qui doivent utiliser cette Coupe du monde pour montrer de quoi ils sont capables. Même s'ils ne jouent pas." 

"J'espère que je pourrai donner du temps de jeu à tout le monde, mais je n'y crois pas. Mais cela doit être une motivation pour ces jeunes qui veulent devenir professionnels."

Je n'ai pas d'Hazard

Lors de la dernière Coupe du Monde en 2007 Browaeys avait des joueurs comme Hazard et Benteke dans son groupe. "A cette époque là, Hazard était déjà fantastique. Mais Benteke, par exemple, ne sortait pas du lot."

"L'année d'avant, il jouait encore en provincial. On pouvait voir qu'il avait du potentiel. Mais de là à prédire qu'il aille si loin. Maintenant, dans mon groupe, il n'y a pas beaucoup de différences entre les joueurs. C'est sa notre force." Continue l'entraîneur Browaeys. 

La dernière étape est la plus dure 

Que Browaeys ne sachent pas qui va percer dans le futur a aussi un lien avec l'âge de ces jeunes. "Ils sont très proches du football adulte, mais la dernière étape est la plus dure. Ca peut dépendre d'énormément de facteurs: le joueur, mais aussi l'environnement d'où il vient."

"Ils sont maintenant tous dans des clubs pros. Recevront-ils assez de chances pour évoluer en équipe première ? S'inquiètent-ils ? Ils sont aussi trop rapidement étiquetés comme 'talent'. S'ils pensent qu'ils sont les meilleurs parce que ils vont à la Coupe du monde, ils sont complètement à côté de la plaque" conclue-t-il.