Ligue 1: PSG, chronique d'un futur champion

Par Florian Holsbeek

Le début de saison commence en mode mineur pour les hommes de Laurent Blanc. Avec des internationaux revenus tardivement du Brésil, fatigués ou avec le moral au plus bas pour les brésiliens, les résultats ne sont pas à la hauteur: 10/18, alors que pendant ce temps là, les Marseillais de Bielsa dominent le championnat. Il faut attendre la 7ème journée pour voir la première victoire des Parisiens à l'extérieur (à Caen, 0-2, le 24/09).

Mais en octobre et en novembre, sur la lancée de la victoire contre le FC Barcelone en Ligue des Champions (3-2), le PSG est irrésistible, bat l'OM à domicile et revient dans le sillage des Marseillais, sans jamais les dépasser.

Une nouveauté au PSG: la crise de décembre

Mais à l'approche de la fin de l'année civile, les hommes de Laurent Blanc s'écroulent: 5 points sur 15, avec comme point d'orgue une défaite 4-2 sur le terrain de Bastia, après avoir mené 0-2. Heureusement pour eux, l'Olympique de Marseille craque mais c'est un autre Olympique qui va prendre les commandes du championnat: les Lyonnais de Jean-Michel Aulas. Ces dernières années la crise parisienne arrivait en février, celle était en avance cette saison.

Dans la difficulté, le PSG va aller chercher un point précieux sur le terrain de Gerland, grâce à l'inévitable Zlatan Ibrahimovic. On pense la machine francilienne lancée, mais la rencontre contre Caen va complètement détraquer le printemps des hommes du Parc des Princes: Yohan Cabaye, Marquinhos, Serge Aurier et Lucas se blessent, alors que Pastore et Matuidi sont déjà sur la touche. Comme cerise sur le gâteau, Zlatan Ibrahimovic se prend 3 rencontres de suspension pour ses insultes après la défaite à Bordeaux. Paradoxalement, c'est l'évènement qui va enclencher la machine à gagner.

Paris prend la tête et ne la lâchera pas

Au soir de sa victoire à Marseille, 2-3, le PSG prend pour la première fois la tête de la Ligue 1, et ne la lâchera plus. Avec 7 victoires de rang, 26 buts marqués pour seulement 6 encaissés, le train est lancé et plus personne ne va l'arrêter. Avec 6 points d'avance à deux rencontres de la fin, un nul suffit donc à Paris (soit à Montpellier, soit contre Reims) pour être champion.

Avec la Coupe de la Ligue déjà remportée et une finale de Coupe de France programmée le 30 mai contre Auxerre, Paris pourrait signer un triplé historique.