"Invirable", Tedesco ? Voici quand la décision devra être prise... mais l'Union Belge va devoir trouver un compromis
Dans un monde idéal, Domenico Tedesco et l'Union Belge se sépareraient bons amis après avoir reconnu que l'année 2024 a été catastrophique et qu'il faudra repartir d'une page blanche en 2025. Mais ce sera très compliqué...
Vincent Mannaert n'est même pas encore officiellement en fonction, et il a déjà du pain sur la planche. Le nouveau CEO de l'Union Belge n'a même probablement qu'un seul dossier en tête avant de s'attaquer au reste : l'avenir de Domenico Tedesco.
Les deux hommes se sont déjà brièvement rencontrés de manière informelle, et ce mardi, rapportait récemment notre confrère Sacha Tavolieri, une réunion plus complète est prévue au siège de l'Union Belge. Malgré les deux défaites lors de cette trêve internationale, et surtout l'humiliation contre Israël, Tedesco a de son côté été clair : il veut rester.
Au sein de l'Union Belge, il n'y a presque plus personne pour soutenir le sélectionneur, mais Mannaert aura le dernier mot. Le nouveau CEO rentrera en fonction le 2 décembre et une décision officielle pourrait donc devoir attendre jusque là. Le Conseil d'Administration se réunira le 28 novembre, rapporte le Nieuwsblad ; ce sera bien sûr le sujet principal.
Vincent Mannaert avait après tout tenté d'attirer Tedesco fin 2022 pour en faire l'entraîneur du Club de Bruges, preuve qu'il apprécie ses qualités, mais depuis, l'étoile du coach germano-italien a pâli.
Un licenciement qui coûterait très cher
Nous vous l'expliquions il y a peu : se séparer de Domenico Tedesco coûterait très cher à l'Union Belge. Le sélectionneur seul toucherait 750.000 euros en guise de parachute doré ; avec ses adjoints, on approcherait le double de ce montant. Rappelons en effet que Tedesco a prolongé jusqu'à l'après-Mondial 2026... juste avant l'Euro 2024.
Une idée de génie de la part de la fédération, peut-on encore une fois se dire. Du côté de l'URBSFA, on essaie de limiter les dégâts et de trouver un accord, mais il faudra alors que Domenico Tedesco fasse un pas dans cette direction également. S'il restait en poste, il deviendrait difficile d'espérer le moindre soutien de la part du public... et en mars prochain, il faudra éviter la relégation en Nations League B.
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