Mondiaux 2018 et 2022 : Michel D'Hooghe innocenté des accusations de corruption

L'affaire remonte déjà à 2011. À cette époque, Claudio Susler, l'ancien président de la Commission d'Éthique de la FIFA, avait révélé une éventuelle corruption présumée de Michel D'Hooghe, dans la cadre de l'attribution des Coupes du Monde 2018 et 2022, respectivement à la Russie et au Qatar.

Suite à une plainte de Michael Garcia, ancien enquêteur de cette même Commission d'Éthique de la FIFA, à la fin de l'année 2014, le dossier Michel D'Hooghe a dû être rééxaminé par l'instance internationale.

Selon les conclusions défintives du rapport final et du dossier d'enquête présentées ce mardi, "aucune nouvelle preuve ne pourrait justifier le besoin d’enquêtes supplémentaires, puisque la question a déjà été étudiée en août 2011", a indiqué la FIFA, dans un communiqué de presse.

Les preuves [sont] insuffisantes pour suggérer que le Dr. D’Hooghe aurait enfreint [le] Code d’éthique de la FIFA"

Pour rappel, l'oeuvre d'art reçu par un officiel russe, ou encore le travail qu'excerce le fils de Michel D'Hooghe dans un hôpital au Qatar, ont été sujets à caution.

"La chambre de jugement, composée de trois membres, a statué que les preuves étaient insuffisantes pour suggérer que le Dr D’Hooghe aurait enfreint les dispositions du Code d’éthique de la FIFA. De même, la chambre de jugement a confirmé que l’enquête peut être close à cet égard", a ajouté la FIFA.

L'ex-président de l'URBSFA (1987-2001) et du Club de Bruges (2001-2009) peut donc respirer. Michel D'Hooghe (69 ans) fait partie du Comité Exécutif de la FIFA depuis 1988. Le Brugois est également à la tête de la Commission médicale de la FIFA depuis 1978.