L'image de Benito Raman a bien changé : "J'ai étonné pas mal de gens"

Le temps où Benito Raman (30 ans) était considéré comme manquant de jugeotte par les dirigeants de club et le grand public est à peu près révolu. "Cela s'est beaucoup atténué", admet Raman dans une interview avec Het Nieuwsblad. "Cela a surtout à voir avec ce que j'ai accompli à Düsseldorf et à Schalke. Là-bas, j'ai - je pense - étonné quelques personnes."

Cette image date de sa période gantoise, lors de laquelle il était assez jouette et était petit-à-petit devenu la tête de turcs d'une partie des médias. Son fameux chant "Alle boeren zijn homos" lui avait aussi valu quelques ennuis.

Mais depuis son passage à Anderlecht, plus de dérapages ou presque. "Une fois, peut-être, quand j'ai été vu dans le Carré à Willebroek après avoir pris un carton rouge. Je restais discret dans un coin... mais il a suffi d'une fois pour enflammer les réseaux sociaux", regrette Benito Raman.

Une image négative qui a aussi joué un rôle dans certaines négociations. Avant de signer à Malines, d'autres clubs étaient intéressés. "Le dirigeant d'un des clubs intéressés a soudainement indiqué ne plus être intéressé sur base des rumeurs qu'il avait entendues. Tu sais, tu ne peux pas lutter contre la perception. Je suis ce que je suis. Jugez-moi sur ce que je montre sur le terrain. Le reste n'est pas important".

Le football a beaucoup changé au fil des ans, comme le souligne également Raman. "Je suis dans une certaine mesure heureux de me diriger vers l'automne de ma carrière. La focalisation sur tout ce qui entoure le football est tellement énorme, je trouve que tout est un peu exagéré", conclut-il.