La chute des clubs hennuyers: Boussu-Dour et Olympic de Charleroi

Boussu-Dour

Anciennement dénommé « Francs-Borains », le club est devenu le Royal Boussu-Dour Borinage en 2008, à la suite de sa montée en division 2 et d'un partenariat avec la commune de Dour et les autres clubs de la région. Le club connaitra cependant beaucoup d'ennuis financiers. Le club se stabilise durant quelques saisons, participant même au tour final pour accéder à la division 1. En 2011-2012, les ennuis commencent. Le club obtient sa licence pour la D2 suite à un recours devant la « CBAS ». Dès le début de la saison 2013-2014, la situation financière du club devient intenable.

Le club a besoin d'un repreneur. C'est finalement Mario Franchi, président du RFC Sérésien, pensionnaire à l'époque de première provinciale liégeoise, qui rachète le matricule de Boussu Dour. Le club devient ... Seraing United. Aujourd'hui, les Francs Borains existent toujours et jouent en Promotion B. Voilà en tout cas une région qui aura vu son matricule changer de place à maintes reprises ces dernières années. 

Olympic de Charleroi

Après une relégation en 2009 en division 3, l'année 2010 marque le début des ennuis financiers alors que les Dogues terminent troisième du championnat en D3. Ses problèmes de trésorerie les poursuivront pendant quelques années. Le club est miné par les problèmes d'argent et surtout le non paiement des salaires. En 2011, le club est officiellement déclaré en faillite. Les plus fidèles supporters se rassembleront.

Finalement, alors que le printemps 2012 n'apporte rien de neuf, un plan de reprise se forme et la radiation est sauvée de justesse. Désormais, l'Olympic de Charleroi survit et évolue en première provinciale, mais voilà encore un club à tradition mal géré, dommage pour les supporters qui ont certes montré qu'ils pouvaient à eux-seuls sauver un club.