Le Standard en position difficile

Le Standard recevait le Panathinaïkos dans un stade pratiquement tout acquis à sa cause ce mercredi. Les Liégeois démarraient pied au plancher et tentaient de faire la différence dans le premier quart d'heure. Les Grecs étaient dépassés par la vivacité des locaux. Toutefois, l'imprécision était présente dans l'avant-dernier geste, et ni Ezekiel, ni Van Damme, ne parvenaient à offrir l'avantage au Standard.

Mujangi Bia, comme vendredi face à Charleroi, se démenait comme un beau diable pour faire la différence. Ezekiel, très en vue, était ensuite accroché à la l'extrême limite du rectangle. Le coup-franc ne donnait rien et c'était au tour d'Igor De Camargo de tenter sa chance, sans plus de succès. Le Standard, malgré un terrain indigne d'une rencontre européenne, était clairement maitre du terrain, mais ne parvenait pas à faire la différence durant ce premier acte.

 

Le Panathinaïkos sortait de sa réserve à la reprise et menaçait quelque peu Kawashima durant le quatrième quart d'heure. La réplique liégeoise était à nouveau pour De Camargo, mais sans réel danger. Ce sont même les Grecs qui touchaient du bois par l'entremise de Nano en guise de seule réelle opportunité durant une dernière demie-heure assez terne.

Le Standard pourra quelque peu se mordre les doigts au vu de sa première période, mais il faudra à présent faire la différence en terre grecque, ce qui n'est jamais évident. Il reste une semaine à Guy Luzon pour trouver la recette. Une recette qui pourrait bien être composée sans l'apport d'Ezekiel qui a eu droit à un émouvant hommage en fin de rencontre.