Vainqueur: "Ma priorité a toujours été de rester"
Photo: © SC
Pour obtenir un meilleur contrat au Standard, William Vainqueur avait décidé de rompre le contrat actuel ! Sa direction a réagi et a fait le nécessaire pour faire prolonger le médian français.
William Vainqueur, qui a bien accompagné le groupe du Standard en stage à Hoenderloo, s'est expliqué aux journalistes présents (La DH, Sudpresse, L'Avenir) sur sa décision de rester à Liège. Le Parisien avait attendu de nombreux mois pour une prolongation de contrat, qui n'est jamais venue. Pour faire comprendre à sa direction que cela ne lui plaisait pas du tout, Vainqueur a utilisé la loi de 78 pour rompre son contrat. L'électrochoc qui a fait réaliser à la direction du club liégeois qu'il était temps de gâter ses meilleurs joueurs? Dans la foulée, Imoh Ezekiel, Vainqueur, Batshuayi et bientôt Kanu ont reçu un contrat revalorisé. Les deux premiers l'ont signé, Batshuayi aussi selon les dernières infos et Kanu devrait rester aussi.
Vainqueur a été beaucoup critiqué pour avoir menacer le Standard avec la loi de 78. Mais il promet à ses supporters qu'il n'a pas eu l'intention de quitter Sclessin : "Je suis très heureux d’être ici. Et pas du tout surpris car je savais que c’était une éventualité, même une priorité." Pourquoi avoir cassé votre contrat alors ? "Pour me remettre à table avec la direction. Pour qu’elle tienne sa promesse faite quand j’ai signé au Standard, à savoir de revaloriser mon contrat si je faisais mes preuves."
"J’ai pris cette décision après en avoir discuté avec mon agent. Pas à la va-vite, mais après une mûre réflexion. C’était une manière de mettre la pression mais a priori, je ne comptais pas aller au bout de la procédure." Était-ce un coup de bluff ? "Non ! Ce n’était pas juste une menace, j’ai envoyé le recommandé. Mais j’ai toujours dit, depuis le début des négociations, que ma priorité était de rester encore un an. À certaines conditions, financières et sportives… Il y a six mois, la direction ne m’a pas compris. Quand j’ai dit en mars que j’allais partir en fin de saison, c’était aussi une manière de provoquer une réaction. Mais il a fallu finalement en arriver à la rupture de contrat. Là, la direction a réagi, et bien réagi."
"Le samedi, les premières heures ont été très pénibles. Car les gens ne comprenaient pas. Moi, je les comprends : ils sont à fond derrière le Standard. Mais je savais où je voulais aller et où j’en suis aujourd’hui… J’insiste : je respecte le club, qui est venu me chercher en Ligue 2 (même si j’avais des offres en Ligue 1), les supporters. Je n’oublie pas ce qu’ils m’ont apporté. Je suis heureux au Standard, avec ma famille, on se plaît à Liège. Je sais que je me suis mis une pression supplémentaire sur les épaules, mais j’assume. Comme quand on m’a donné le brassard alors qu’on était dans l’impasse avec la direction: j’ai toujours tout donné. Je le répète : le but était de faire réagir la direction, pas de partir."
"Par respect pour le Standard, je n’ai discuté avec aucun autre club intéressé. Et comme le Standard a réagi dès samedi, je n’ai même pas écouté les clubs qui se sont précipités en entendant que j’avais cassé mon contrat. Ma priorité, c’était le Standard. J’ai un plan de carrière et je ne veux pas brûler les étapes. Si je fais ce qu’il faut, les offres se représenteront."
Dans le contrat, une clause libératoire a été insérée. Le médian pourra partir si un club dépose une somme estimée entre 6 et 7 millions d'euros. Pourrait-il partir l'hiver prochain? "Non ! Je finirai la saison au Standard, c’est certain. Après seulement, on verra."
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