Analyse Le foot oui, mais à quelle dose ?

Patrick Cuisinier
| 0 réaction
Le foot oui, mais à quelle dose ?
Photo: © SC

Suis Walfoot dès à présent sur WhatsApp !

À partir de quel moment les effets bénéfiques de la masse des entrainements s'estompent ? Bonne question, mais qui a la réponse ? Le débat est ouvert.

Certains clubs, probablement équipés d’un seul terrain prôneront deux entrainements par semaine. Ce qui n’empêche que la formation soit de qualité et évoluent avec succès en provinciale. Deux séances par semaines peuvent paraitre insuffisantes pour progresser. Si c’est le vœu du jeune gamin, les stages peuvent combler ce « manque » ou être testé par des clubs au Label national A, B, C. Le néophyte pourra profiter des infrastructures de ces clubs mieux lotis. En national ou Élite trois ou quatre entrainements sont dispensés plus compétitions. Ces clubs visent le meilleur épanouissement possible avec une formation de grande qualité afin de fournir des jeunes talents confirmés à leur équipe première.

Persiste ici un risque d’une pratique intensive qui pourrait jouer en défaveur du « plaisir ». L’illustration du stress naissant est le rendez- vous immuable du week-end : "le match". L’heure de vérité où l’on récolte le travail fourni de la semaine et des mois précédents. Le jeune doit comprendre qu’être au top toute la saison est impensable et dangereux.

Parents soyons vigilants, encourageons le jeune à lever le pied : on remarque de plus en plus de jeunes footeux qui masquent consciemment ou inconsciemment gênes, douleurs chroniques, de peur de ne pas avoir de temps de match ?    À force de tirer sur l’élastique ça p….et alors là nous sommes partis pour plusieurs mois de repos ex : la maladie d’Osgood-Schlatter. Statistiquement, les salles d’attente des urgences sont bondées le lundi matin, le temps que le muscle se refroidisse de l’effort de la veille.

D’une manière générale et quelques soit le niveau de compétition, les footballeurs, à l’exception  des gardiens, ne travaillent pas assez le haut du corps. Dès lors, si l’entraineur dispense des « pompes » c’est une bénédiction. Aussi, pour un développement harmonieux du corps et de la récupération mentale, d’autres sports compatibles et complémentaires sont à conseiller : natation, athlétisme, badminton…

On insistera jamais assez sur la formation des entraineurs, en première ligne, afin de jauger au mieux la masse de travail, tenir compte de tous les indices avant - coureurs de lassitude et aussi pour combler les carences physiques et psychologiques,…

Bonne reprise .

Corrigeer
Une erreur dans l'article ci-dessus? Annoncez le ici!

Inscrivez-vous maintenant à la newsletter de Walfoot

Plus de news

Plus de news