L'Advocaat du Diable!
Photo: © SC
Deviens fan de Belgique! 2549
Le roi de Pologne Jan Sobieski qui avait battu les Turcs à Vienne en 1683 écrivit cette lettre à son épouse après la bataille :« ... Tout le petit peuple me baisait les mains,...
...les pieds, les vêtements ; d'autres se contentaient de me toucher en disant : Ah, laissez-nous baiser une main si courageuse ! »
Advocaat est encensé par la presse jusqu'à l'écoeurement. La palme de l'absurde revenant au journal Le Soir qui dans son édition du week-end consacra plusieurs pages presque parallèles au petit général et au nouveau prix Nobel de la Paix. L'un étant quasiment canonisé pour son autoritarisme, son intransigeance et ses agissements de petit chef de bureau dans le règlement de l'affaire Vandendriessche, l'autre étant salué pour son sens du dialogue, ses bonnes intentions et sa politique de la main tendue. Plus grand écart que ça, tu meurs (de cerveau). A moins d'être une danseuse étoile du Bolchoi.
Mais la Belgique a gagné. Advocaat a remporté une bataille. Tant mieux. Et tant pis pour les grincheux de mon espèce qui donnent ainsi momentanément l'impression de s'être plantés comme un arbre de fiel stérile.
L'euphorie a cependant été de courte durée. Voilà que ressurgissent des bruits de corruption, de matchs truqués. Le manège des rumeurs légères peut à nouveau tourner à plein régime. La rumeur règne en maître. Une rumeur a suffi d'ailleurs à limoger un entraineur des gardiens. Une rumeur a jeté sans fondement l'opprobre sur Roulers.. L'automne, c'est bien connu, marque le retour des corbeaux dans nos paysages médiatiques.
Les matchs achetés? La belle affaire! Et les cris d'orffraie de surpasser à présent ceux des corbeaux. Depuis longtemps, un match de football professionnel n'oppose pourtant plus deux équipes de onze joueurs dans un esprit de sportivité et de fair-play. Les joueurs s'achètent, se prêtent, se louent, se manipulent, se concurrencent, subissent maintes pressions. Des carrières se lancent, se capitalisent, se commercialisent. D'autres se cassent, se brisent sacrifiées sur l'autel de la rentabilité. Les entraineurs doivent composer ainsi leurs équipes sous les écrasantes contraintes des contrats et des situations budgétaires, voire commerciales, de leurs clubs D'ailleurs, les joueurs n'appartiennent plus à des clubs, mais à des agences managériales et à des sponsors qui ont leurs logiques propres qui dépassent de loin les logiques sportives. Ce n'est pas un hasard si le club numéro un en Belgique est aujourd'hui dirigé par un agent de joueurs plus que douteux.
Le football donne de plus en plus à penser au catch ou à un film grand spectacle où le scénario très convenu est écrit d'avance. Le spectateur s'en accomode, tant que l'affiche est belle. Mais le supporter, lui, est floué dans toute sa naiveté.
Les championnats sont désormais faussés partout. Tirages au sort (télé)guidés en Champion's League. Arbitrages arbitraires, etc.
En Angleterre, une étude a démontré que Manchester United bénéficiait systématiquement de minutes d'arrêts de jeu supérieures à la moyenne quand il était mené. En Belgique, la même étude mériterait d'être menée avec deux de nos ténors. En Belgique encore, mais ailleurs aussi, le mercato d'hiver est la porte ouverte à toutes les corruptions puisqu'il permet aux clubs d'acheter sans le moindre scrupule à d'autres clubs en mal de liquidités financières un joueur et les trois points du match du second tour.
Mille pratiques au quotidien dans le milieu du football professionnel (dont il serait bon un jour d'en publier un inventaire) rendent presque dérisoire la polémique des matchs truqués par les mafias des paris. L'opération "mains propres" de l'UEFA est un cache-sexe plaisant, une aimable plaisanterie, une opération de diversion qui ferait oublier l'essentiel : " Si tu n'obtiens pas ce que tu veux avec de l'argent, tu peux l'obtenir avec beaucoup d'argent ! " Emir Kusturica.
Advocaat est encensé par la presse jusqu'à l'écoeurement. La palme de l'absurde revenant au journal Le Soir qui dans son édition du week-end consacra plusieurs pages presque parallèles au petit général et au nouveau prix Nobel de la Paix. L'un étant quasiment canonisé pour son autoritarisme, son intransigeance et ses agissements de petit chef de bureau dans le règlement de l'affaire Vandendriessche, l'autre étant salué pour son sens du dialogue, ses bonnes intentions et sa politique de la main tendue. Plus grand écart que ça, tu meurs (de cerveau). A moins d'être une danseuse étoile du Bolchoi.
Mais la Belgique a gagné. Advocaat a remporté une bataille. Tant mieux. Et tant pis pour les grincheux de mon espèce qui donnent ainsi momentanément l'impression de s'être plantés comme un arbre de fiel stérile.
L'euphorie a cependant été de courte durée. Voilà que ressurgissent des bruits de corruption, de matchs truqués. Le manège des rumeurs légères peut à nouveau tourner à plein régime. La rumeur règne en maître. Une rumeur a suffi d'ailleurs à limoger un entraineur des gardiens. Une rumeur a jeté sans fondement l'opprobre sur Roulers.. L'automne, c'est bien connu, marque le retour des corbeaux dans nos paysages médiatiques.
Les matchs achetés? La belle affaire! Et les cris d'orffraie de surpasser à présent ceux des corbeaux. Depuis longtemps, un match de football professionnel n'oppose pourtant plus deux équipes de onze joueurs dans un esprit de sportivité et de fair-play. Les joueurs s'achètent, se prêtent, se louent, se manipulent, se concurrencent, subissent maintes pressions. Des carrières se lancent, se capitalisent, se commercialisent. D'autres se cassent, se brisent sacrifiées sur l'autel de la rentabilité. Les entraineurs doivent composer ainsi leurs équipes sous les écrasantes contraintes des contrats et des situations budgétaires, voire commerciales, de leurs clubs D'ailleurs, les joueurs n'appartiennent plus à des clubs, mais à des agences managériales et à des sponsors qui ont leurs logiques propres qui dépassent de loin les logiques sportives. Ce n'est pas un hasard si le club numéro un en Belgique est aujourd'hui dirigé par un agent de joueurs plus que douteux.
Le football donne de plus en plus à penser au catch ou à un film grand spectacle où le scénario très convenu est écrit d'avance. Le spectateur s'en accomode, tant que l'affiche est belle. Mais le supporter, lui, est floué dans toute sa naiveté.
Les championnats sont désormais faussés partout. Tirages au sort (télé)guidés en Champion's League. Arbitrages arbitraires, etc.
En Angleterre, une étude a démontré que Manchester United bénéficiait systématiquement de minutes d'arrêts de jeu supérieures à la moyenne quand il était mené. En Belgique, la même étude mériterait d'être menée avec deux de nos ténors. En Belgique encore, mais ailleurs aussi, le mercato d'hiver est la porte ouverte à toutes les corruptions puisqu'il permet aux clubs d'acheter sans le moindre scrupule à d'autres clubs en mal de liquidités financières un joueur et les trois points du match du second tour.
Mille pratiques au quotidien dans le milieu du football professionnel (dont il serait bon un jour d'en publier un inventaire) rendent presque dérisoire la polémique des matchs truqués par les mafias des paris. L'opération "mains propres" de l'UEFA est un cache-sexe plaisant, une aimable plaisanterie, une opération de diversion qui ferait oublier l'essentiel : " Si tu n'obtiens pas ce que tu veux avec de l'argent, tu peux l'obtenir avec beaucoup d'argent ! " Emir Kusturica.
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