Le Standard carbure au super !

La Sampdoria est venue, a vu et a été vaincue.  Vu un Standard des grands soirs et l’avait peut-être snobé en laissant Cassano sur le banc à l’entame du match. Côté liégeois, Goreux, sans surprise, suppléait Dalmat (blessé) dans la désormais composition classique liégeoise avec trois attaquants.  Le Standard est d’ailleurs la seule formation européenne à jouer ainsi la fleur au fusil.  


Le stade allait vibrer dès les premiers instants avec des essais de De Camargo et Jovanovic non cadrés. On sentait ce Standard là, vouloir assurer sa qualification à domicile, et De Camargo allait de la tête (une nouvelle fois) placer le cuir au fond des filets de Castelazzi et lancer les Rouches sur une voie royale. Quelques minutes plus tard, Onyewu d’un heading puissant faisait 2-0 et communia dans les bras de Bölöni  qui n’en croyait pas ses yeux, tout comme les supporters transalpins médusés. Le Standard, à la demande du public, scandant le désormais célèbre chant du mondial ’98 (1 et 2 et 3 zéro), allait sceller la marque avant la pause par Jovanovic. Le "Serpent" sur une superbe transversale de Goreux y alla de son sprint dévastateur et trompa le portier italien pour la troisième fois de la soirée.

La deuxième mi-temps allait être une affaire de gestion des liégeois qui se permirent le luxe de galvauder l’une ou l’autre petite occasion et offrir à Jérémy De Vriendt ses premières minutes européennes (il remplaça Espinoza, blessé à la 84ème minute). Sclessin pouvait laisser éclater son bonheur et fêter ses héros, non plus d’un soir, mais de quatre mois déjà. Le Standard fût tout simplement sans Gênes mercredi soir.