Qatar - Equateur : une première joute pour lancer la Coupe du monde
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Ce dimanche, c'est parti : la Coupe du monde, que l'on attend depuis 4 ans, va enfin prendre place. Avec un match inédit, aux enjeux bien plus grands qu'il n'y paraissent.
Sans doute, cette affiche n'est pas la plus des alléchantes. Mais, derrière ces deux nations, les enjeux sont grands. Outre le fait de lancer la compétition reine du football, tant le Qatar que l'Equateur voudra bien se montrer aux yeux du monde entier.
Le Qatar, pour des raisons évidentes. Cela fait depuis plus d'une décennie que le football qatari est en pleine expansion, que ce soit par l'investissement énorme mis dans le développement des infrastructures, des clubs, de la formation (et la naturalisation de joueurs, mais selon des règles bien établies), des relations toujours plus grandissante avec les grandes écuries en Europe et les instances,...
A cette Coupe du monde, il est inutile de dire que le Qatar joue gros, très gros. Les polémiques battent leur plein et l'un des moyens pour les "écarter" quelque peu passera par des bonnes performances de l'équipe nationale. Si le Mondial se déroule pas dans un pays de foot, au moins montrer qu'il n'est pas non plus ridicule et absolument illégitime sportivement parlant.
De cet aspect, on se permettra de beaucoup moins douter. Le Qatar est champion d'Asie en titre, ne l'oublions pas. Sous son aile, Felix Sanchez, qui est passé par le FC Barcelone et a imprimé une réelle identité de jeu à cette équipe. Dans son 11, les trois meilleurs buteurs (et joueurs) de l'histoire de la sélection : Akram Afif, Almoez Ali et Hasan Al-Haydos. Il ne faudra pas devenir le premier pays organisateur d'une Coupe du monde à perdre en ouverture, et éviter peut-être de gagner 1-0, au vu des rumeurs de corruption...
Côté Equateur, on retrouve la Coupe du monde pour la première fois depuis 2014. Equipe méconnue du grand public occidental, l'Equateur a terminé quatrième des qualifications, derrière les 3 monstres que le Brésil, l'Argentine et l'Uruguay, et devant des grands tels que le Chili ou la Colombie.
Qui dit équipe sud-américaine, dit grande rigueur tactique et défensive. Lors des éliminatoires, l'Equateur a été la troisième meilleure défense en Amérique du Sud.
Au niveau des joueurs à suivre, on est loin d'être en reste : Hincapié (Leverkusen), Caicedo (Brighton), Preciado (Genk), Estupinan (Brighton),...Devant, on espère voir Enner Valencia, qui avait impressionné il y a 4 ans. Maintenant à Fenerbahce, l'ancien de West Ham ou d'Everton jouera, à 33 ans, sa dernière Coupe du monde. Le voir porter son pays, lui qui est meilleur buteur de l'histoire de la sélection, serait déjà l'une des belles histoires de ce Mondial.