Interview Steeven Langil retrouve le RMP samedi : "Si on peut tuer les Hurlus, on les tuera"

Edgar Makanga
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Steeven Langil retrouve le RMP samedi : "Si on peut tuer les Hurlus, on les tuera"
Photo: © photonews

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La disponibilité et le franc-parler de Steeven Langil (27 ans) nous avait manqué. L'attaquant français de Waasland-Beveren, qui évoluait à Mouscron-Péruwelz la saison dernière, a évoqué ses retrouvailles avec les Hurlus, prévues samedi soir (20h) au Freethiel.

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Après un début de saison en fanfare lors de son arrivée au Royal Mouscron-Péruwelz, l'aventure de Steeven Langil au Canonnier s'était terminée en eau de boudin (21 matches et 1 but).

Un an plus tard, le Martiniquais émarge à une équipe de Waasland-Beveren en pleine bourre, qui occupe la 8e place avec un bilan de 6/12, soit cinq unités de plus que le RMP, lanterne rouge.

L'occasion pour le Martiniquais de prendre une revanche, samedi soir (20h), en recevant les Hurlus lors de la 4e journée de Jupiler Pro League ? Entretien-vérité avec l'attaquant de 27 ans.

Lors de la saison dernière, tu as traîné une blessure aux adducteurs durant toute la seconde partie de la saison. À l'époque, tu avais pointé du doigt le staff médical du Royal Mouscron-Péruwelz. La cellule médicale de Waasland-Beveren est-elle de meilleure qualité ?

"Il n'y a pas photo : le staff à Beveren est très étoffé : nous avons trois kinés et un docteur à notre disposition. À Mouscron, il n'y avait qu'un seul kiné pour un noyau de 30 joueurs. À ce niveau-là, c'est tout bonnement invraisemblable ! J'ai été blessé durant quatre mois et on ne pouvait donc pas s'occuper en permanence de moi au RMP. D'ailleurs, nous n'avions même pas de médecin spécifique. Il y avait bien un docteur qui venait de temps en temps mais il était attaché au LOSC ... L'entraîneur était conscient de cette carence et celle-ci ne m'a pas aidé dans ma guérison."

Bien que l'information n'ait jamais été confirmée par les deux clubs concernés, en janvier dernier, tu prétendais pouvoir signer à Anderlecht ou au Standard. Au terme de ton année de contrat à Mouscron-Péruwelz, n'aspirais-tu pas à un meilleur point de chute que Waasland-Beveren ?

"En janvier, j'ai effectué un choix. Il n'y avait pas qu'Anderlecht ou le Standard. Je ne sais pas si tu es au courant, mais j'ai même effectué un test à La Gantoise. Un contrat de quatre ans m'attendait à la Ghelamco Arena. Mais à l'instar de nombreux footballeurs, je me suis montré un peu gourmand. Et même si Gand a décroché le titre de champion de Belgique en fin de saison, je n'ai jamais regretté mon choix. Honnêtement, dans ma tête, ce n'est que partie remise. En revanche, les dirigeants de Waasland-Beveren, eux, ont pu réaliser un effort financier pour m'enrôler à mes conditions. J'avais également d'autres touches ailleurs. Par exemple, j'aurais pu retourner en France mais j'ai déjà fait le tour dans l'Hexagone. Et puis, je me plais énormément en Belgique, j'adore votre mentalité."

En janvier dernier, un contrat de quatre ans m'attendait à La Gantoise mais je me suis montré un peu gourmand"

Quel est ton regard sur l'évolution sportive et extrasportive du RMP ?

"J'ai passé de bons moments à Mouscron-Péruwelz et je ne cracherai certainement pas sur mon ancien club. Que du contraire, je suis toujours l'actualité du RMP avec attention. J'ai donc observé toute la situation de A à Z. Tout a changé au Canonnier : la direction, le staff technique, les joueurs. Cependant, cinq éléments de la saison dernière sont toujours titulaires : Tristan (NdlR : Dingomé), Julian (Michel), Teddy (Mézague), Thibault (Peyre) et Anice (Badri). Je suis toujours en contact très régulier avec eux ! Et naturellement, depuis le début de la semaine, on a déjà préfacé à plusieurs reprises la rencontre de samedi, au téléphone. Par exemple, Teddy et Thibault m'ont demandé de ne pas accélérer trop vite (rires). On a beaucoup rigolé cette semaine mais sur la pelouse, il n'y aura pas de cadeaux. Le RMP demeure un concurrent direct pour le maintien. Si on peut tuer les Hurlus samedi, on les tuera ! Nous avons déjà l'occasion de les repousser à huit points, ce n'est pas rien."

Retrouvez la suite de notre entretien avec Steeven Langil ce vendredi, sur Walfoot.be !

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