La tension grandit au Cercle : "Toutes les décisions ne sont pas prises par l'entraîneur ou le staff"
Photo: © photonews
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Miron Muslic avait la mine des mauvais jours après la défaite du Cercle de Bruges au Vikingur Reykjavik. La tournante instaurée fait couler beaucoup d'encre.
En Islande, le Cercle de Bruges ne s'est pas présenté avec sa meilleure équipe, loin s'en faut. Mis à part des garçons comme Kévin Denkey, Abu Francis et Kazeem Olaigbe, les autres joueurs étaient majoritairement des réservistes.
De quoi relativiser le résultat ? "Une défaite prévisible ? Peut-être, compte tenu de la composition de notre équipe" répond l'entraîneur Miron Muslic. Un discours étonnant : comment arriver à un tel constat en Coupe d'Europe, avec une occasion unique de réaliser un six sur six et après s'être battu toute la saison dernière pour retrouver le football continental ?
Muslic fait état de directives venues d'en haut : "Sélectionner d'autres joueurs aurait été une décision judicieuse, mais toutes les décisions ne sont pas prises par le staff et l'entraîneur".
La quatrième place de la saison dernière semble loin
Au-delà de cela, l'entraîneur bosnien s'est montré très déçu de la prestation d'ensemble : "La mentalité du Cercle nous a manqués. Nous avons normalement une façon de jouer reconnaissable. Certaines choses nous ont empêchés de jouer avec cette même mentalité".
Plus que jamais, quelque chose semble ne plus tourner rond au Cercle : Miron Muslic appraît de plus en plus isolé, les dissonances sont facilement décernables entre les lignes. Si la priorité va bien au championnat, le déplacement de ce weekend à l'Union pourrait être celui de tous les dangers.
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