La Pro League ne faiblit pas pour nettoyer ses stades : "Nous avons infligé des interdictions de stade de 500 ans, c'est le début d'un changement de culture"

Lorin Parys est un homme heureux. Selon les chiffres publiés, l'affluence en Pro League est redevenue celle d'avant la pandémie. Mieux encore, sur les dix dernières années, les matchs du championnat belge n'avaient jamais accueilli autant de monde (lire ici). 

Ces chiffres ont un inconvénient. Les choses sont devenues incontrôlables à plusieurs reprises, depuis le début de la saison, notamment dans le derby opposant l'Antwerp au Beerschot. 

Des interdictions de stade... de 500 ans !

Une inquiétude pour le CEO de la Pro League, qui constate toutefois une amélioration. "Nous suivons une ligne très claire. Quiconque se porte mal se doit d'être expulsé. Au cours des deux dernières saisons, nous avons déjà infligé des interdictions de stade de 500 ans, et je constate que les mécréants sont désormais sifflés par le reste du stade", se réjouit Parys, en référence aux sifflets subis par la Mauves Army lors du Clasico, après, entre autres, les incidents à la Real Sociedad. 

Après le derby anversois, Lorin Parys préconisait un cadre d'application plus strict. Il le souligne une nouvelle fois, dans les colonnes du Nieuwsblad, en lançant un message aux hommes politiques. "Nous voulons assumer nos responsabilités, mais nous devons disposer des instruments adéquats pour le faire."

La Pro League et son CEO veulent éradiquer les méfaits dans les stades de football belge. "C'est le début d'un changement de culture", a conclu Lorin Parys, bien décidé à faire changer les choses et à poursuivre sur sa bonne lancée.