Interview Les Diables face à toute une nation : la Roumanie a un énorme avantage ce samedi

Florent Malice
Florent Malice depuis Cologne
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Les Diables face à toute une nation : la Roumanie a un énorme avantage ce samedi
Photo: © photonews

La Belgique joue son avenir à l'Euro 2024 ce samedi face à la Roumanie. Un match lors duquel on peut s'attendre à ce que les Tricolori donnent tout, sur le terrain et en tribunes.

Quand nous demandons à Emanuel Rosu s'il était confiant avant l'Euro 2024, le journaliste roumain, votant au Ballon d'Or pour son pays et collaborateur au Guardian ou encore à la BBC a une réponse bien spécifique : "Avant la compétition, je trouve qu'il n'y avait pas de raisons particulières d'être très optimiste dans le jeu... mais vous savez comment les supporters sont, et les Roumains sont encore plus spéciaux", sourit-il.

"On a tendance, en Roumanie, à s'emballer facilement et à rêver. C'est un pays de fous de football et cette sélection, par rapport aux équipes des dernières années qui ont parfois manqué de passion, ont ramené du coeur dans leur attitude et leur jeu", continue Rosu. C'est ce coeur et cette passion qui définissent la Roumanie, dans son football comme dans sa culture. 

Iordanescu

Un homme a amené ce renouveau roumain, et c'est Edward - Edi - Iordanescu. Ilie Dumitrescu nous l'expliquait en préface du match (lire ici), et Alexandre Lazar, journaliste pour So Foot et fondateur de la page Foot Roumain sur X, le confirme : "C'est surtout lui notre force. Sa gestuelle sur le banc, sa façon d'enflammer ses joueurs et son public". 

Ce public sera à fond derrière les Tricolori ce samedi, et associé à une équipe qui, comme l'a dit Domenico Tedesco en conférence de presse, "sait souffrir et s'en fiche de subir durant un match", cela peut faire la différence. "Il y a plusieurs millions de Roumains en Allemagne et le soutien populaire sera énorme. Bien sûr qu'on se met à rêver", reconnaît Lazar. 

"Un 8e de finale serait déjà équivalent d'un tournoi réussi. Mais on se prend à rêver à revivre une épopée comme celle de 1994, comme nos parents. On ne veut s'interdire aucune ambition", conclut-il. Emanuel Rosu, lui, croise les doigts : "Nous espérons ne pas tomber de haut ce samedi après la victoire contre l'Ukraine". 

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