Évidemment, ça a a parlé "seum belge" : "On n'y pense plus depuis longtemps"
Photo: © photonews
C'était probablement inévitable, même si on commence à s'en lasser : cette conférence de presse d'Axel Witsel et Hans Vanaken a vu le sujet du "seum" belge être ramené sur la table, plus de trois ans après la demi-finale de 2018.
Le pauvre Hans Vanaken ne savait pas vraiment quoi répondre lorsqu'un journaliste de France Télévision, en conférence de presse, lui a demandé ce qu'il en était, trois ans et quelques mois après la demi-finale de 2018, du fameux "seum" belge. Le "seum", pour les distraits, est un mot qui nous vient de l'arabe (sèmm) et qui signifie "avoir la rage", "l'avoir mauvaise", et que les supporters français avaient associé aux déclarations parfois de mauvaise foi de Thibaut Courtois ou Eden Hazard après l'élimination du Mondial.
"Je n'étais pas là en 2018, donc c'est difficile pour moi de répondre à cette question", hésite Vanaken. "On doit évacuer la demi-finale de Saint-Pétersbourg de nos esprits, c'est un nouveau match désormais. Oui, à l'époque, il y a peut-être eu du ressentiment parce qu'on a pu se dire que la France jouait un peu de "l'anti-football", mais c'est comme ça, c'est passé", relativise ensuite le médian brugeois.
Axel Witsel "n'y pense plus"
Axel Witsel, de son côté, le sait : "C'est toujours un gros match face à la France, d'autant plus dans ce contexte après la Coupe du Monde de 2018. À l'époque, nous étions partagés entre la déception de l'élimination et la fierté d'avoir fait un gros Mondial", estime-t-il, avant d'être à son tour interrogé sur l'éventuel esprit de revanche belge. "Le "seum" ? Pffff ... Franchement, plus personne n'y pense chez nous depuis bien longtemps. C'est juste la première fois qu'on retrouve la France depuis".
Une France naturellement solide. "Il y a Benzema qui est en grande forme, Mbappé, Griezmann... Heureusement, Kanté est absent, parce qu'il a 6 poumons et 36 jambes (sourire). De notre côté, Kevin De Bruyne a marqué ce week-end et Eden Hazard revient dans le coup aussi. Je ne suis pas inquiet", conclut Witsel.
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