"Charleroi a passé un palier et les autres clubs devront en tenir compte"

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Le transfert de Kaveh Rezaei a surpris tout le monde, mais semblait avec du recul difficile à refuser. Mehdi Bayat l'a expliqué : cette vente fait entrer Charleroi dans une nouvelle dimension.

Mehdi Bayat a probablement vécu un de ses étés les plus difficiles. "Qu'on soit clairs : tout s'est passé comme prévu, sauf le départ de Kaveh Rezaei", précise-t-il. "Le départ d'Amara Baby était prévu et nous savions qu'il faudrait nous renforcer. Que Kaveh parte, par contre, était une surprise. Mais quand un certain montant est évoqué, on ne peut pas, par respect pour le joueur et même par respect pour ce montant, refuser le transfert", explique l'administrateur-délégué du Sporting Charleroi. 

"La principale différence, c'est le montant dont nous parlons aujourd'hui. Kaveh Rezaei est parti pour un montant record entre deux clubs belges (sept millions d'euros, nda) qui permet à Charleroi de passer dans une autre dimension", insiste Bayat. "Désormais, je peux le dire, si un club veut transférer un cadre de Charleroi et vient avec un montant inférieur, ce ne sera pas la peine". Un autre monde, donc, qu'à une certaine époque pas si lointaine. 

Quand Kaya partait pour 500.000

"Je me rappelle bien d'il y a quelques années, quand nous galérions à payer les salaires en fin de mois et qu'Onur Kaya a été vendu pour un montant estimé par la presse - car il y a encore aujourd'hui une clause de confidentialité (sourire) - à hauteur de 500.000 euros. Un montant bienvenu à l'époque", se souvient Bayat. "Quand on y repense, je pense qu'on peut franchement dire que Charleroi a évolué". 

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