Vivement les playoffs pour le top 3 : Bruges, Charleroi et Anderlecht n'arrivent plus à gagner

Bruges tire la langue, Charleroi n'en profite pas

C'est bien la première fois cette saison que le Club de Bruges semble essoufflé. Pas aidé par ses problèmes de gardien(s), assez ubuesques, le leader encaisse beaucoup, vraiment beaucoup (11 buts en cinq rencontres, plus de deux par match!) et n'a plus cet esprit dominateur qui lui a permis de rouler sur le championnat, en plus d'avoir perdu son aura d'invincibilité depuis la claque incroyable subie à Sclessin - en Coupe cette fois.

Heureusement pour les Blauw en Zwart, ils conservent leur large avance, et pour cause : derrière, la concurrence piétine elle aussi. Si Charleroi a contribué à la mauvaise passe brugeoise en allant chercher un nul au Jan Breydel, les Zèbres ont également gaspillé ces dernières semaines. Un mauvais nul contre l'Antwerp alors que Bruges perd à Gand ; un très mauvais nul contre Lokeren alors que Bruges perd des points à Beveren et enfin un nul frustrant contre le Standard alors que Bruges, encore une fois, était tenu en échec contre Genk.

Prenons le meilleur des cas pour eux : Charleroi aurait aisément pu réduire l'avance brugeoise à cinq unités au lieu de onze, soit une paille après division des points. On s'en mord certainement les doigts au Mambourg.

Anderlecht se cache pour mourir

Du côté d'Anderlecht, on peut se réjouir d'avoir, malgré les critiques, réussi un début de saison certes loin du sommet, mais suffisant pour que la place des Mauves en PO1 ne soit pas en danger malgré une série catastrophique. Trois points sur quinze : c'est tout bonnement la pire série de tout le championnat à égalité avec l'Antwerp.

Et si l'esprit de révolte ne s'affiche pas chez les Mauves, qui sentent le souffle de Gand dans leur nuque, c'est peut-être qu'on attend avec impatience la courte trêve précédant les playoffs, pour reposer les corps et surtout les esprits. Car la chance est avec Anderlecht : ils ne sont pas les seuls à galérer et à attendre la fin de la phase classique avec impatience. C'est aussi le cas des deux équipes devant eux ...