Interview "Le choix Leekens a été une décision précipitée mais il a le profil adéquat"

"Depuis le licenciement de Milovan Rajevac, la fédération algérienne était activement à la recherche d'un nouvel entraîneur. Elle recherchait un entraîneur francophone avec une expérience africaine. Dans sa short list, il y avait Leekens, mais ce n'était pas le premier choix" nous confie tout d'abord Ali Salaheddine, journaliste sportif pour la radio maghrébine Med1 lors d'un entretien avec Walfoot.be

"Son expérience avec les Diables Rouges a évidemment joué dans le choix de la fédération algérienne. Il va devoir rapidement prendre ses marques avant le début de la Coupe d'Afrique des Nations. Cependant, l'objectif prioritaire est une qualification pour la Coupe du Monde 2018" poursuit-il.

La fédération algérienne peut céder à la fureur des supporters en cas de mauvais résultats

D'autres coaches ont été approchés avant Leekens. "Marc Wilmots était aussi convoité mais il n'a pas accepté. Rolland Courbis aussi, lui qui connait bien l'Algérie mais il a aussi refusé et le choix s'est alors tourné vers Leekens car la fédération algérienne a été prise par le temps. C'est une décision précipitée mais avec un entraîneur qui a le profil adéquat."

En Algérie, les supporters s'attendaient à un plus grand nom. "Avec les talents qui se sont révélés comme Riyad Mahrez, Slimani ou encore Sofiane Feghouli, des gros noms étaient évoqués avant la nomination de Rajevac comme Fabio Cappello ou Marcelo Lippi mais la fédération a été prise par le temps."

Même si la qualification à la Coupe du Monde 2018 reste l'objectif numéro, l'aventure pourrait s'arrêter plus tôt que prévue pour Leekens. "La fédération peut céder à la fureur des supporters si les résultats ne sont pas là. Un mauvais résultat à la CAN pourrait être synonyme d'échec et de fin d'aventure pour Leekens avec la sélection algérienne" conclut le journaliste.