Mehdi Carc-est-là

Parti cet été du Standard, Mehdi Carcela rejoignait Benfica pour marcher sur les traces d’Axel Witsel. Après la Russie, le Liégeois atterrissait enfin dans un club à la mesure de son talent où il pourrait goûter aux belles joutes européennes sans être, non plus, dans le top européen.

Débuts compliqués

S’il sortait d’une belle saison avec le Standard sur le plan personnel, Carcela ne possédait pas la même aura que Witsel à son arrivée. C’est donc depuis le banc (ou la tribune) que l’international marocain débute son exercice 2015-2016. Quelques bribes de matchs, des minutes grappillées mais rien de bien convaincant – si on ne tient pas compte de ses deux buts durant l’automne.

Au bout de 6 mois, on se dit que ce transfert est un échec, que la marche était peut-être trop haute

Au bout de 6 mois, on se dit que ce transfert est un échec, que la marche était peut-être trop haute. Un prêt est évoqué. Le Standard est cité, Anderlecht, toujours à l’affût de l’un ou l’autre ancien rouche, aussi. Mais Carcela tient bon, mord sur sa chique et refuse de quitter le Portugal si vite. Une bonne idée.

2016, l’envol

L’ancien Standardman doit finalement attendre la nouvelle année pour commencer à sortir de son trou et se faire une place au sein du 11 lisboète. En janvier, il aligne ainsi 4 titularisations de suite. S’il n’est pas toujours aligné d’entrée, Carcela rentre plus souvent et plus longtemps qu’au premier tour.

Avec 2 buts et 6 assists en 811 minutes jouées, le ratio est intéressant. L’ailier aura également pris part à 4 rencontres de Champions League dont le match retour de quart de finale contre le Bayern Munich. Et il lui reste encore la finale de Coupe de la Ligue à jouer le 20 mai prochain.