Wilmots n'attend pas que Lukaku marque: "Je préfère que le danger vienne de partout"
Photo: © photonews
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Est-ce que l'équipe nationale doit plus jouer en fonction de Romelu Lukaku ? Marc Wilmots a répondu à la question avec la franchise qu'on lui connait. Selon lui, Lukaku ne doit pas obligatoirement marquer parce qu'il préfère que le danger vienne de partout.
Marc Wilmots a admis en conférence de presse que Romelu Lukaku avait beaucoup évolué et qu'il était prêt pour le top niveau. "Oui, il est prêt" a-t-il avoué en conférence de presse. "Lorsqu'il était à Chelsea, il était encore trop jeune mais maintenant il a pris confiance en lui."
Est-ce que j'ai dit qu'il devait marquer ?
Concernant les difficultés que rencontre Romelu en équipe nationale, Marc Wilmots a botté en touche. "Le collectif est important. D'ailleurs, est-ce que j'ai dit qu'il devait marquer ? Avec la Belgique, les attaquants ont un rôle différent. Je préfère qu'on ait 5 ou 6 buteurs différent, comme ça le danger peut venir de partout."
Le problème est que Lukaku veut marquer pour prendre confiance. "Lors des matches internationaux, tu as moins d'occasions de but qu'en club" explique Wilmots. "Tu en reçois trois et une ou deux doivent être au fond. Nos attaquant sont encore trop jeunes. Dans cinq ou six ans vous verrez et vous penserez à moi" a-t-il encore ajouté.
Je veux que les actions viennent des flancs
Wilmots revient sur l'éternel débat concernant la différence de Lukaku à Everton et Lukaku avec la Belgique. "Romelu aime jouer dans l'espace, mais nous jouons la plupart du temps contre un bloc bas où il n'y a pas d'espace. C'est pourquoi je veux que les actions viennent des flancs avec des dribbles. Et il peut jouer ce rôle, il s'est bien amélioré sur la protection de balle" a encore déclaré Wilmots au sujet de son jeune attaquant.
Toutefois, si on lui donne des bons centres, Romelu est en général très bien placé pour les mettre au fond. Le système de Wilmots ne devrait donc pas être un problème pour 'Big Rom'. C'est ce qu'on verra mardi soir.
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