Herman Van Holsbeeck: "C'est un jour noir dans l'histoire du club"

Ce matin dans la presse quotidienne belge, Anthony Vanden Borre est parti au clash avec son club de coeur, le Royal Sporting Anderlecht. Relégué au sein du noyau B anderlechtois, le latéral droit a lancé une bombe au sein du club. "Dans le foot, c’est chacun pour soi, on n’est pas tous des amis (…) Dans le vestiaire, il y a des ‘tapettes’ qui ont peur qu’on les salisse", a-t-il déclaré.

En conférence de presse ce midi, Herman Van Holsbeeck a tenu à rectifier certaines choses. "La limite a été dépassée. Nous n'avons plus le contrôle et nous ne sommes pas le CPAS. Ça fait deux ans qu'Anthony est de retour au club et on avançait sur un principe de 'donnant-donnant' mais maintenant nous ne recevons plus rien en retour de la part du joueur", a déclaré le manager général du RSCA.

C'est un enfant du club 

Les traits tirés à la suite d'un réveil matinal mouvementé, Van Holsbeeck veut faire passer les intérêts du club plutôt que des individualités. "Le plus important, c'est le club. Personne ne se trouve au-dessus du club. Est-ce qu'à Liverpool, Balotelli joue toujours ? Je ne crois pas...".

Une journée qui risque de rester gravée dans les couloirs du Sporting. "C'est une journée noire pour Anderlecht car c'est un enfant du club. Je suis attristé pour les personnes qui ont travaillé 24h/24 à ses côtés pendant tant d'années. Anthony est un adulte de 27 ans et doit pouvoir se prendre en main".

Quel avenir pour VDB à Anderlecht ?

VDB est considéré par beaucoup de jeunes anderlechtois comme un grand frère, un exemple. Mais alors, quel effet cet évènement peut-il avoir sur les jeunes ? "Si on voit qu'à cause d'Anthony l'ambiance se détériore, alors on prendra les mesures nécessaire et vous le saurez très rapidement", a conclu Van Holsbeeck. 

Une rupture de contrat n'est toutefois pas encore en vue du côté de la direction.