Qui pour jouer en D2 la saison prochaine?
Photo: © SC
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Le RC Malines n'a pas obtenu sa licence, alors que Cappellen, leader en 3B, ne veut pas monter...
Les détracteurs du système des licences vont encore s'en donner à coeur joie. Le RC Malines n'a pas obtenu son passe-droit pour évoluer en D2 la saison prochaine, et descendra d'un échelon, peu importe l'issue sportive. Ce mercredi, la commission des licences a refusé l'introduction d'un dossier pour la D2 aux Malinois, au motif que des travaux concernant une mise aux normes de l'éclairage du stade n'avaient pas été faits.
Dire que la Proximus League est exigeante est un euphémisme. Fin décembre, pas moins de sept clubs étaient frappés d'une interdiction de transférer. Si le Racing figurait parmi cette liste, ce n'était pas vaiment une surprise, compte tenu du fait que l'un de ses stewards avait généreusement honoré les arriérés de salaire des joueurs. Les soucis financiers malinois ne sont pas un secret, et il serait surprenant de voir les Vert et Blanc introduire un appel auprès de la commission des licences. Mais l'interdiction de transférer a également frappé Mons (dont la situation financière est également précaire), l'Antwerp et Alost (pour la deuxième saison consécutive), mais aussi Roulers, Dessel et Woluwé-Zaventem. Soit 7 des 18 clubs de D2, plus du tiers, qui ne seraient pas financièrement sains.
Mais si l'antichambre de l'élite est (à juste titre) crainte par le fond de classement de la Pro League, qui y voit un mouroir, elle n'est pas plus appréciée par les équipes du top de la D3. En effet, Cappellen, leader actuel de D3B, a déjà fait savoir qu'il ne demanderait pas le précieux sésame en cas de titre. L'Union Belge demande pour les équipes de D2 un stade de 3000 places, dont 750 assises. Une exigence de trop pour le club anversois, qui a estimé le coût des travaux à 400.000 euros. Cappellen préfère donc, dans la conjoncture économique actuelle, demeurer en D3.
La saison dernière, la course au tour final de D3 s'était déjà retrouvée tronquée par les passages devant la CBAS des clubs de Verviers, Union et La Louvière, qui s'étaient vus barrer le passage par la commission des licences. En D2, des clubs comme le RWDM, Visé et Hoogstraten s'étaient retrouvés dans la tourmente, alors que l'Antwerp n'avait évité la rétrogradation que sur le fil.
Les prochains mois apporteront avec eux la liste des autres clubs dont le destin sportif se décidera devant les tribunaux. Fin décembre, une proposition pour une refonte des playoffs 3 assortie d'un passage de 18 à 16 clubs en division 2 voyait le jour. Peut-être la solution pour que le football se rejoue enfin sur les terrains.
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