Billet de Dupk : Ost, Brogno, Demol, la Sainte Trinité?
Photo: © SC
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Quelle mouche a piqué les directions de Tubize, du Brussels et dans une moindre mesure de Tirlemont?
Le Brussels et Tubize viennent d'engager deux nouveaux entraineurs. Les deux clubs ont résolument opté pour des noms plus que pour des savoir-faire. Outre la surprise de les voir autorisés à recruter... alors qu'ils sont toujours frappés d'une interdiction de transférer, on peut surtout s'interroger sur le succès de cette politique guidée probablement par la panique.
Car sans faire le procès de Stéphane Demol ou de Dante Brogno qui ont été deux figures marquantes de notre football, il s'agit avant tout de deux noms ronflants qui n'ont pas encore prouvé grand chose en tant qu'entraineur.
Le recrutement de Brogno à Tubize interpelle particulièrement. Surtout au niveau du timing choisi par la direction des Sang et Or. Celle-ci a en effet officialisé l'arrivée de l'ancien Zèbre le jour où son équipe coachée par Laurent Demol s'imposait dans un match à 6 points à Tirlemont.
Et, paradoxe suprême, elle engage Dante Brogno le jour même où celui-ci enregistre une défaite de plus avec l'Union St-Gilloise. Laurent Demol n'aurait-il pas mérité plus de crédit? Un crédit que les Brabançons ont l'air d'accorder aveuglément à un Brogno qui n'a guère convaincu par ses méthodes du côté de la Butte.
La remarque vaut à l'identique pour la direction du Brussels qui a fait signer il y a 10 jours Stéphane Demol à la place d'un Christian Rits qui a composé avec les moyens du bord dans un contexte particulièrement chahuté.
L'ancien Diable Rouge ne sera d'ailleurs jamais que le treizième entraineur du Brussels en un peu plus de 9 ans (superstitieux s'abstenir!) . Car il est bon de rappeler que du côté du stade Edmond Machtens, on a vu défiler en 9 ans une floppée d'entraineurs (souvent de renom, parfois de talent) et près de 200 joueurs.
Malgré cela ou à cause de cela, le club tousse plus que jamais et semble au bord de la rupture. Le seul élément de "stabilité" au Brussels aura finalement été monsieur Vermeersch qui en dépit de ses échecs successifs s'accroche à sa fonction. Alors que c'est peut-être là qu'aurait dû avoir lieu le seul changement qui vaille.
Enfin, en guise de morale loufoque de l'histoire, Tirlemont a décidé de se payer ce lundi un entraineur qui a été licencié dans un passé récent par ... Tubize et dans un passé lointain par ... le Brussels.
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