Christoph Constantin ne veut rien lacher
Photo: © SC
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Alors que la FIFA menace le football suisse dans son ensemble, Christoph Constantin, le président du FC Sion, réaffirme sa volonté d'aller jusqu'au bout de son combat, quitte à en découdre avec la FIFA.
La FIFA a menacé la Suisse de la suspendre si l'Association Suisse de Football ne sanctionnait pas le FC Sion. Le FC Basel risque ainsi d'être exclu de la Champion's League et de devoir céder sa place à Manchester United.
Mais juridiquement, l'ASF est placée dans une situation inconfortable et pourra difficilement obéir à l'injonction de la FIFA.
Du coup, certains clubs comme le FC Bâle tirent à boulets rouges sur Christoph Constantin, le président du FC Sion, l'homme à l'origine de l'affaire. Cependant, le Vaudois ne plie pas. Il muscle même son discours comme dans cette interview accordée au journal suisse Le Matin.
Extraits choisis :
Christian Constantin, combien voulez-vous pour arrêter tout ce cirque?
Je vous répondrai simplement que je préfère l’odeur des vestiaires et de la Ligue Europa que celle des tribunaux. Mais ce n’est pas pour autant que je reculerai...
...Avez-vous un sentiment de culpabilité par rapport au sélectionneur national Ottmar Hitzfeld ou à votre homologue bâlois Bernhard Heusler?
Quand Kadhafi a donné l’ordre d’abattre l’avion de la PanAm au-dessus de Lockerbie en guise de représailles contre les Etats-Unis, est-ce que le peuple américain a eu un sentiment de culpabilité? Non. Les Américains ont dit que c’était du terrorisme, sans aller chercher plus loin. Dans le cas du FC Sion, c’est un peu la même chose...
...Admettez-vous de passer pour le fossoyeur du foot suisse?
Ecoutez, si la Suisse accepte d’être un pays de collabos, ce n’est pas ma manière de voir les choses. Certains ont laissé passer les trains allemands à travers le pays pendant la Seconde Guerre mondiale, mais je ne suis pas de ceux-là. Tous les Suisses devraient s’offusquer de ce qui se passe, et non fermer les yeux. On se trouve face à une pseudo-puissance et on devrait leur laisser tous les droits? Non.
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